De la littérature islandaise au programme aujourd’hui avec La femme à 1000° d’Hallgrimur Helgason, rien que ça ! De nouveau une recommandation de ma grand-mère , que j’ai commencé sans trop savoir à quoi m’attendre. Pour autant, la couverture turquoise et le quatrième de couverture dynamique m’ont fait pencher du côté de Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire de Jonas Jonasson, que j’avais adoré. Verdict ?
Le pitch nous met dans l’ambiance : “Herbjörg Maria Björnsson. Un nom imprononçable que vous n’êtes pas près d’oublier”. C’est l’histoire d’une vie, d’une vie qui a traversé le XXème siècle donc, celle d’Herbjörg. Toute petite fille islandaise, enfant danoise, adolescente allemande, jeune fille brésilienne, femme islandaise… Herbjörg nous fait traverser le monde et sa vie, ou plutôt ses vies, dans le déferlement du siècle et de la deuxième guerre mondiale. Vous comprenez mieux pourquoi j’ai direct pensé à Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, n’est-ce pas ? 😉
Et pourtant. J’ai mis du temps à comprendre comment l’histoire allait démarrer, et je peux vous dire qu’on ne retrouve absolument pas l’atmosphère déjantée et jouissive de Jonas Jonasson ! La vie d’Herbjörg est certes extraordinaire, elle possède certes un sens de l’humour particulier mais… ne nous y trompons pas, c’est plutôt le désespoir qui est mis en avant dans La femme à 1000°. C’est assez étonnant, car on ne le sent pas totalement venir, et pourtant… La fin du roman ne laisse aucun doute : nous sommes dans le tragique, et ce qu’il y a à en retirer ensuite est plutôt noir. Je me suis un perdue au début entre les chapitres, qui vont et viennent au gré des époques, mais peu à peu j’ai trouvé mon rythme de lecture entre ces différentes vies d’Herbjörg, qui dévoilent ses failles au fur et à mesure.
Je ne dirais pas que je n’ai pas aimé La femme à 1000°, mais j’ai trouvé ce roman vraiment déroutant. Alternant entre cynisme, épopée, humour noir… il nous emporte là où on ne pensait pas aller au début !
Vous avez lu La femme à 1000° de Hallgrimur Helgason ? Vous en avez pensé quoi ?
Avec ses 779 pages, La femme à 1000° est mon pavé du mois de janvier pour le challenge « Un pavé par mois » du blog de Des livres, des livres ! Je publie un peu en retard, désolée 😉
Qui a écrit cet article ?
Le nez dans les bouquins, le cœur dans les musées, les jambes à l'assaut du patrimoine et l'esprit en voyage ! Je partage avec vous mes découvertes culturelles du moment, diverses et variées, sans prise de tête. Éclectisme, je crie ton nom !
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