J’ai récemment regardé American Horror Story : NYC, la onzième saison. Et elle m’a tellement bouleversée que je voulais absolument y consacrer un article. Parce que méga claque, parce que incroyable, parce que juste… Waouh.
Déjà la 11ème saison pour American Horror Story
Une série que je regarde et surtout que j’apprécie depuis très longtemps, c’est bien American Horror Story. Et pourtant je ne vous en ai jamais parlé ici, alors que j’ai déjà consacré un article à son spin-off, American Horror Stories. C’est que je regarde depuis des années et des années, avant même que je ne chronique autant de séries ici ! Et au final, ce format “d’anthologie” fait que j’avais du mal à juste vous caler juste une saison comme ça. Je me disais qu’un jour, quand la série s’arrêtera, peut-être…
Alors, pourquoi changer d’avis pour cette onzième saison ? Car Ryan Murphy & Brad Falchuk ont proposé quelquechose de radicalement différent avec American Horror Story : NYC. Différent, mais pourtant tellement cohérent d’en arriver là, à ce moment-là précisément, dans cette œuvre. Un changement d’angle inédit. Un renouvellement de casting inattendu dans les premiers rôles, même si on retrouve comme d’habitude avec plaisir quelques anciens. Mais surtout, un propos d’une profondeur qui m’a remué…
American Horror Story : NYC – l’horreur est notre quotidien
Cette onzième saison de notre série horrifique d’anthologie préférée s’ancre dans un quotidien beaucoup plus réaliste que la décennie passée. Nous sommes à New-York, au tout début des années 1980. Patrick Read est inspecteur, et il enquête sur une série de meurtres qui touche des homosexuels. Son petit-ami, Gino Barelli, est journaliste et souhaite mettre en lumière cette menace qui attaque leur communauté. Pas si facile pour leur couple, avec une police ouvertement homophobe. Adam, lui, est à la recherche de son colocataire qui a subitement disparu. Son chemin croise la route du photographe Theo Graves et de son compagnon si louche, Sam. Autre histoire, a priori sans rapport : le Dr Hannah Wells étudie la mort en série de cerfs, décimés par un virus inconnu.
Nous sommes donc dans une histoire de serial-killer, avec une enquête plus complexe qu’il n’y parait. Mais c’est surtout la réalité. La réalité de la ville de New-York dans les 80’s, au coeur de la communauté gay. Une communauté sur laquelle plane une menace, et pas seulement celle que l’on pense. Le mystérieux tueur se révèle vite avoir un corollaire métaphorique encore plus terrifiant. Bref, sans vous spoiler, je pense que vous avez compris.. Et c’est brillant. Car pas besoin dans cette saison de fantastique ou d’inexplicable pour dire l’horreur. La brutalité des destins, le désintérêt policier, l’abandon de la société, l’inéluctabilité face à toutes ces personnes qui sont victimes tout simplement. Il n’en faut pas plus pour être face à une angoisse qui vous monte dans la gorge.
Un bouleversement émotionnel
L’avant-dernier épisode de la saison m’a juste essorée. Cela faisait longtemps que je n’avais pas autant pleuré devant mon écran, je peux vous le dire… Mes larmes ont coulé non stop pendant de longues, longues minutes. J’étais juste brisée par la tristesse et la beauté de l’épisode. Juste derrière, le long final de la série sur la musique “Radioactivity” de Kraftwerk, une nouvelle fois cette bande-son qui nous prend à la gorge… Et une mise en scène tellement forte, tellement belle dans sa douleur. C’est juste incroyable.
Si j’ai été un peu déstabilisée au début par les quelques touches irréelles qui parsèment la série, j’ai finalement totalement adhéré à la manière dont elle nous emmène progressivement au cœur du propos. American Horror Story : NYC est une saison à part dans la série, c’est une évidence. Mais elle est puissante. Si puissante que j’ai envie de dire qu’elle est ma préférée. Étonnamment, car elle s’éloigne vraiment de la proposition initiale. Étonnamment, car la force de son casting “d’origine” n’est pourtant pas la partition jouée ici. Oui, c’est vrai, elle pourrait exister en dehors de tout l’univers d’American Horror Story, très certainement. Mais pour ma part, c’est justement parce qu’elle arrive maintenant, après une décennie, qu’elle en devient si forte.
Si jamais vous êtes un fan absolu d’American Horror Story, j’aimerais vraiment avoir votre avis sur cette onzième saison. Avez-vous autant apprécié American Horror Story : NYC que moi ? Ou est-ce que pour vous on est hors-sujet par rapport au concept initial ?
Et si jamais vous ne connaissez pas… Vous pouvez regarder cette saison de manière complètement indépendante. Mais vraiment, à un moment donné… Regardez-là.
Qui a écrit cet article ?
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2 comments
Alors j’ai dû regarder un ou deux épisodes de la saison 1 il y a très longtemps, sans accrocher, alors j’ai laissé tomber. Mais ton article me donne très envie de voir la saison 11 (sans rattraper mon retard sur les 10 précédentes) car j’aime beaucoup ce casting – Russell Tovey, Charlie Carver, Zachary Quinto – et ce nouvel angle proposé. Pour l’instant je suis dans “Anatomie d’un divorce”, mais pourquoi ne pas retenter AHS après ! 😉
Aucun besoin de voir les autres saisons c’est certain ! Même si pour ma part, l’historique derrière cette onzième saison apporte un plus par rapport à l’œuvre dans son ensemble. Tu me diras ce que tu en as pensé si tu te lances ! Zachary Quinto est incroyable, et décidément ses personnages dans AHS sont mémorables (je l’ai adoré dans la saison 2).