Haaaaa, Au bonheur des dames et surtout le grand Emile Zola. Juste l’un de mes livres préférés de chez préférés, que j’ai lu et relu déjà un nombre incalculable de fois depuis mon adolescence. Forcément, ça a été avec grand plaisir que je l’ai vu dans la longue liste du challenge littéraire des 100 livres à avoir lu. Une revue assez facile à écrire donc, on a toujours envie de parler de ses livres préférés n’est-ce pas ? 😉 Surtout quand c’est un livre qu’on chérit depuis siiii longtemps… Bon, trêve de bavardages inutiles, passons à la critique, on est là pour ça !
Je pense que tout le monde connait plus ou moins l’histoire d’Au bonheur des dames, je vous la résume donc rapidement. Une jeune fille de 16 ans, Denise Baudu, débarque de sa Normandie natale pour travailler dans le commerce de tissus vieillissant de son oncle. Orpheline et avec ses deux frères à charge, elle découvre la lutte à mort que livre l’ancienne boutique avec son voisin moderne, Le bonheur des dames. Le propriétaire, Octave Mouret, s’essaye à toutes les nouvelles techniques osées du commerce. On suit donc l’intégration difficile de Denise dans ce monde difficile, entre sa fidélité à sa famille et son attrait irrépressible pour le monde dur mais exaltant des nouveaux magasins. Et bien entendu, sa rencontre avec Mouret…
Ce qui me plait avant tout dans Au bonheur des dames ? Les descriptions. Oui, je sais, c’est un poncif quand on parle des descriptions chez Emile Zola, mais là plus encore que dans ses autres œuvres, j’ai été fascinée. Mon amour de la mode et des couleurs n’est probablement pas étranger à tout cela me direz-vous 😉 Me plongez dans cet univers du début des grands magasins de la seconde moitié du XIXème siècle et de la confection textile, c’est toujours un vrai bonheur à chaque fois. Surtout le passage sur la période du blanc, le travail d’écriture sur les nuances est juste absolument incroyable ! Clairement, c’est ce qui me repousse à lire et relire ce livre. L’histoire en elle-même, oui, ok. Ils sont sympathiques Denise & Mouret bien sûr, même si Denise, bon, avec son côté résigné tout le temps là, on a envie de la secouer… 😉 Mais le personnage principal, c’est clairement Le bonheur des dames et la lutte inégale entre l’ancien et le nouveau commerce, impossible de s’y tromper.
Donc un grand oui pour Au bonheur des dames ! Mais d’une manière générale, je ne saurais que vous conseiller de vous pencher du côté des Rougon-Macquart, un classique de la littérature française oui, mais à raison ! L’œuvre est mon second choix de prédilection dans cette saga, suivi par La curée. Mais les autres sont à lire aussi 😉 Quels sont vos préférés d’ailleurs ?
7ème critique du challenge des 100 livres à avoir lu, de Bianca lit des livres, des livres ! Je vais probablement vous reparler bientôt d’un livre que j’avais déjà lu avant, je n’ai pas encore avancé dans les découvertes liées à ce challenge !
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Le nez dans les bouquins, le cœur dans les musées, les jambes à l'assaut du patrimoine et l'esprit en voyage ! Je partage avec vous mes découvertes culturelles du moment, diverses et variées, sans prise de tête. Éclectisme, je crie ton nom !
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6 comments
🙂 C’est le livre que j’ai dû relire le plus de fois tout auteur compris. Histoire d’amour, monde impitoyable et mode ^^ Les descriptions de Zola étaient vraiment bien dans ce livre pas ennuyantes du tout.
Totalement d’accord avec toi, je peux lire et relire sans jamais m’ennuyer les descriptions sur la présentation du “blanc” dans le magasin…
j’ai lu ce livre il y a quelques années, et bien sûr étant donné mon intérêt pour la mode, l’histoire et les grands magasins, ce livre m’a beaucoup plu 🙂 J’ai beaucoup aimé lire ton article ! A bientot
C’est clair qu’avec ces 3 passions tu ne pouvais qu’aimer 😉
J’ai lu ce livre lorsque j’étais au lycée et bien que je n’avais pas aimé Pot Bouille que l’on avait étudié, j’ai adoré le Bonheur des Dames, j’avais été attiré par le titre et tout comme toi j’ai été conquise par les descriptions du magasin. Je n’ai pas lu La Curée mais du coup tu as éveillé ma curiosité !
Dis moi ce que tu as pensé de La Curée quand tu l’auras lu ! 🙂