Hier soir, j’étais au Bikini pour aller voir Pete Doherty & Frédéric Lô. Ils sont en tournée avec leur sublime album The Fantasy Life of Poetry & Crime, l’un de mes albums coups de cœur de l’année dernière.
En première partie, découverte fort sympathique de Lamour, jeune homme à la musique rock décalée et un peu psychédélique. Bien sympa car on avait direct envie de bouger en écoutant ses compositions, notamment L’amour le matin. Il sort bientôt son premier EP, je me suis abonnée sur Spotify pour le suivre !
The Fantasy Life of Poetry & Crime : quand une collaboration touche au sublime
Cet album est une pépite, un vrai réconfort pour les oreilles. Quand j’ai vu que les deux acolytes passaient en concert à Toulouse, c’est donc tout naturellement que j’ai pris des places car vraiment je voulais voir ce qu’il donnait sur scène. Et je n’ai pas été déçue ! Pete Doherty & Frédéric Lô sont en mode guitare/voix, accompagnés par la violoniste Mélie Fraisse et le clavier de Katia de Vidas. Une version dépouillée qui rend encore plus grâce s’il est possible aux chansons de cet album.
C’est là que je me suis rendue compte encore plus fortement sur quel équilibre subtil repose The Fantasy Life of Poetry & Crime. Cette voix si distinctive, comme à contretemps. Et la composition magistrale de Frédéric Lô, avec cette musique qui semble s’envoler vers un paroxysme qu’elle n’atteint finalement pas, pour dégringoler en douceur. J’ai eu tellement de plaisir à écouter en live toutes ces titres. Nous avons également eu l’occasion de découvrir le prochain single de Frédéric Lô
Un concert en toute intimité
C’était un concert comme à la maison. C’est clairement l’impression qui était donnée. Une grande simplicité, une vraie sobriété, un concert calme et intime. Pas forcément ce qu’on a en tête de l’image de Pete Doherty donc 😉 On a le sentiment d’être avec eux dans un salon, verres de vin posés sur une table, le chien du chanteur sur scène, un carnet remplis de feuilles volantes en pense-bête. Et à la fin, nous nous tous sommes quittés en chantant “Une chanson douce” pour le dernier-né de l’ex-enfant terrible du rock anglais, qu’il est venu nous présenter. Improbable, le léger grain de folie est donc toujours là.
Mais malheureusement, je n’ai pas réussi à apprécier totalement cette intimité créée par Pete Doherty et Frédéric Lô, et j’en ai été bien déçue… Pourquoi ? Et bien car je suis petite… Et donc dans la salle du Bikini, pourtant plutôt bien placée, je me suis retrouvée avec 3 grands devant moi et une vue sur la scène quasiment bouchée. J’ai entraperçue la tête des artistes de temps en temps, mais c’est tout. Forcément assez frustrant, on profite un peu moins de l’expérience du live. J’étais prête à être juste à côté d’eux pour savourer ce moment moi !
Je vais réécouter The Fantasy Life of Poetry & Crime avec en tête ce concert si dépouillé. Et en attendant d’écouter le nouvel album de Frédéric Lô. Ainsi que celui des Libertines, qui viennent tout juste de se reformer !
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2 comments
J’aurais adoré voir ce spectacle, qu’on attendait depuis belle lurette !
Depuis que tu m’as fait découvrir cet album, je l’écoute très souvent. L’album complet sans doute chaque semaine et au moins une chanson de l’album chaque jour de manière aléatoire.
J’avais vu Pete Doherty en concert à la fête de l’Huma il y a fort longtemps et j’avais adoré (j’avais acheté dès les jours qui ont suivi les albums des Babyshambles, que j’écoute encore de temps en temps). La période Libertines, je connais moins, mais je m’y pencherai !
J’adore cette album, ça créé totalement une ambiance ! Et pour les précédents groupes de Pete Doherty, pour le coup j’avais + écouté les Libertines que les Babyshambles. Il faut que je me refasse une écoute.