De retour avec du Donato Carrisi sur le blog ! C’est à dire que je me suis rendue compte que le dernier article sur cet auteur de polar italien que j’apprécie beaucoup est celui de Julien disant qu’il n’a pas aimé Le chuchoteur, ce qui est grand même un sacré crime de lèse-majesté, de la fourberie à l’état pure même, étant donné que c’est l’un des polars que je recommande à TOUT le monde ! Donc. On va calmer un peu le jeu et je reviens vous parler de ma toute dernière lecture de Donato Carrisi, à savoir La fille dans le brouillard.
Une jeune fille, dans un petit village de montagne, a disparu juste avant les fêtes de Noël. Où est Anna-Lou ? Un policier très médiatique, le commissaire Vogel, prend en charge cette enquête et attire les médias en masse dans ce coin paumé des Alpes. C’est qu’il a en vu un coupable idéal, Loris Martini, un professeur d’école sans aucun souci qui va tout perdre du jour au lendemain. Pourtant l’enquête semble s’embourber entre les parents de la disparue qui sont membres d’une confrérie religieuse, un proche de la jeune fille solitaire et un peu creep sur les bords…. Mais puisque le commissaire tient son coupable, on n’est pas à une ou deux preuves près n’est-ce pas ? Est au final : qu’est-ce que la vérité ?
Bon, clairement, ce n’est pas le roman de Donato Carrisi que je vous recommanderai de lire en premier, ce n’est pas son meilleur. Pour autant, La fille dans le brouillard est un polar efficace qui va vous faire passer un bon moment de lecture, même si pas 100% inoubliable. Il faut dire que rien que ce que je vous ai dit du pitch pose les bases d’une histoire qui marche : l’isolement dans les montagnes, la jeune fille tellement gentille qui n’a jamais eu d’histoires, le commissaire, la confrérie religieuse frappadingue qui comme d’habitude est un ressort sur lequel on ne crache pas (souvenez-vous de Tenebra Roma !), un univers clos où tout le monde s’épie… Les ingrédients d’un fait divers glauque à souhait, et c’est d’ailleurs clairement ce que Donato Carrisi met en avant avec le personnage atypique du commissaire Vogel, ce policier controversé dont la chute programmée nous interroge dès les premières pages. Comme souvent chez cet auteur, l’originalité de cet ouvrage tient sur le ressort psychologique de ces personnages qui sont finalement tous plus complexes qu’il n’y paraît au début. Si l’histoire assez classique n’impressionne pas plus que ça, c’est vraiment le dénouement final entre Vogel et Martini qui vous fera dire “ah wé, quand même”. On ne l’avait pas totalement vu venir, et ça, on aime quand on lit un polar 😉
Vous avez lu La fille dans le brouillard de Donato Carrisi ? Il me reste encore quelques ouvrages de cet auteur à lire, stay tuned 😉
Qui a écrit cet article ?
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