Vous savez que j’aime généralement beaucoup les thrillers de Donato Carrisi. Notamment Le chuchoteur qui m’a énormément marqué. La maison des voix est donc ma lecture la plus récente du maître italien, et très clairement pas la dernière !
La maison des voix, de quoi ça parle ?
L’intrigue se passe dans la belle ville de Florence. Pietro Gerber est un psychiatre renommé. Il s’occupe d’enfants, notamment dans le cadre d’enquêtes criminelles. Un spécialiste de l’hypnose, “l’endormeur d’enfants”. Un jour, il reçoit un appel d’une collègue basée en Australie. Qui sollicite son aide pour la thérapie d’une patiente. Une patiente énigmatique, qui arrive en Italie à la recherche de son passé.
Oui mais. Hannah Hall n’est pas une enfant, mais une femme adulte. Elle est surtout convaincue qu’un drame terrifiant s’est produit durant son enfance. Pietro accepte d’entamer des séances d’hypnose avec elle, mais bien entendu ce n’est pas une histoire simple. Loin de là. C’est qu’Hannah semble en connaître beaucoup sur la vie de son docteur. Beaucoup trop même…
Au cœur de la psychiatrie
Qu’on se le dise : le cadre psychologico-psychiatrique que donne Donato Carrisi à La maison des voix est ultra efficace. Diablement efficace même. Chaque séance d’hypnose d’Hannah Hall – un drôle de pseudonyme – est l’occasion de retour en arrière dans une réalité qu’on ne sait pas très bien où et quand situer. S’agit-il de véritables souvenirs ? Ou souffre t-elle de maladie mentale ? Ou encore… serait-elle une manipulatrice ? Chaque chapitre nous embrouille encore un peu plus…
Ce qui est intéressant, c’est justement le rôle que joue Pietro. Loin de rester dans une neutralité thérapeutique, il se laisse complètement déborder par cette patiente atypique. On doute avec lui à chaque moment, et en même temps il devient le protagoniste d’une histoire plus ou moins parallèle… Captivant ! La maison des voix est donc un polar qui m’a laissé une vraie bonne impression. J’ai clairement plus accroché que La fille dans le brouillard dont je vous avais parlé juste la dernière fois !
Vous savez quoi ? Donato Carrisi aime développer des séries… Et on retrouve Pietro Gerber dans La Maison sans souvenir, paru l’année dernière.
Ma prochaine lecture ? 😉
Qui a écrit cet article ?
Le nez dans les bouquins, le cœur dans les musées, les jambes à l'assaut du patrimoine et l'esprit en voyage ! Je partage avec vous mes découvertes culturelles du moment, diverses et variées, sans prise de tête. Éclectisme, je crie ton nom !
Serial blogueuse, retrouvez moi aussi sur mes blogs famille & lifestyle, Famille en chantier et Line&Color
