Quoi de mieux pendant cette période pré-Halloween que de vous parler de Le cabinet de curiosités de Guillermo del Toro ? Une série parfaite à regarder en ce moment pour vous faire peur !
Une série d’anthologie
Ce qui m’a attiré dans Le cabinet de curiosités de Guillermo del Toro, c’est qu’il s’agit d’une série d’anthologie, en 8 épisodes, Guillermo del Toro étant lui-même à l’écriture pour 2 d’entre eux. Un réalisateur différent est à la tête de chaque épisode. Et il est donc aux manettes de l’introduction de chaque histoire, en mode fond noir et objets mystérieux. J’adore ! Bien entendu, on pensera à Alfred Hitchcock et Alfred Hitchcock présente, l’hommage est évident. J’avoue avoir également eu une pensée pour le squelette présentateur de Les contes de la crypte, ma référence horrifique personnelle.
- Le lot 36
- Rats de cimetière
- L’autopsie
- La prison des apparences
- Le modèle
- Cauchemars de passage
- L’exposition
- Murmuration
Le seul point commun entre toutes ces histoires ? L’étrange, voir le très étrange, le surnaturel, et une bonne dose d’horreur, un univers bien exploré par Guillermo del Toro. Nous sommes toujours dans un univers éloigné de nous, oppressant. Face à vous, au choix des visions terrifiantes, des rats, des cadavres, des fantômes… Deux épisodes sont directement inspirés de l’œuvre de Lovecraft, cela vous donne une bonne idée de l’ambiance que vous allez découvrir.
Le cabinet de curiosités de Guillermo del Toro : le meilleur et le pire
Forcément, qui dit 8 épisodes avec un regard différent dit un intérêt qui peut être fluctuant suivant celui que vous avez regardé. Je partage avec vous mes coups de coeurs, et mon flop pour Le cabinet de curiosités de Guillermo del Toro.
Le meilleur
Il va m’être impossible de choisir entre l’épisode n°4, La prison des apparences de Ana Lily Amirpour, et le n°8, Murmuration de Jennifer Ket. Le premier met en scène une jeune femme mal dans sa peau, Stacey Chapman, employée de banques. Pour suivre ses collègues si populaires, elle utilise une crème miracle qui devrait la rendre belle, elle aussi. Dans une atmosphère 80’s, Kate Micucci est impeccable dans son interprétation. La tension au fur et à mesure de l’épisode est dingue ! Et pour Murmuration, on est vraiment face à un chef-d’oeuvre, une histoire qui rend hommage aux meilleurs films de maison hantée, avec Essie Davis dans le rôle de Nancy Badley, une célèbre ornithologue qui surmonte un deuil. Esthétiquement c’est vraiment superbe.
Le pire
Alors j’ai été totalement déroutée par l’épisode n°7, L’exposition, de Panos Cosmatos. La scène se déroule à la fin des années 70 dans la demeure du riche homme d’affaires Lionel Lassiter. Il a invité 4 personnalités – le musicien Randall Roth, la physicienne Charlotte Xie, l’auteur Guy Landon et le voyant Targ Reinhhard. Sur fond de drogues hallucinogènes, ils vont vivre une expérience extra-ordinaire… difficile à suivre. Si l’esthétique vintage aurait dû me combler, je n’ai pas du tout accroché à l’intrigue et je me suis complètement perdue dans l’atmosphère totalement défoncée de cet épisode. Bizarre et malaisant.
Vous avez vu Le cabinet de curiosités de Guillermo del Toro ? Vous en avez pensé quoi ?
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