Home À lire Good boy, Antoine Charbonneau-Demers [CRITIQUE]

Good boy, Antoine Charbonneau-Demers [CRITIQUE]

by Allychachoo
Good boy antoine charbonneau avis critique

Parmi le tas de livres qu’on m’a prêté par hasard, il y avait Good boy d’Antoine Charbonneau-Demers. Une nouvelle fois un auteur inconnu au bataillon, et donc énigme totale sur ce que j’allais trouver en ouvrant ce petit ouvrage.

L’histoire de Good boy

Un jeune homme de 19 ans s’installe dans une grande ville, soit-disant pour ses études. Mais le vrai propos, c’est surtout sa découverte de la sexualité, dans toute sa complexité. Entre ses colocatrices et ses amants plus ou moins de passage, notre personnage principal est surtout assez paumé. Et puis il y a ce chat…

On parle donc d’éveil sexuel, de beauté, de jeunesse, de liberté, de maladie aussi. Je pense que l’ambition d’Antoine Charbonneau-Demers est de proposer un récit initiatique. Le jeune homme gay, venant d’une province décrite comme immobile, perd sa virginité et enchaîne les expériences dans la grande ville déshumanisante. Un peu cliché.

Une lecture peu enthousiasmante

Cela faisait un moment que je n’avais pas autant rechigné à avancer sur une lecture. J’ai eu beaucoup de mal à adhérer au style poétique entrecoupé de dialogues au phrasé très parlé, très “entre jeunes”. Je me suis sentie à côté de toutes les pages, de toute l’histoire. La psyché de notre personnage principal est volontairement embrouillée pour faire écho à la confusion de ses sentiments, ok. Mais cela part bien trop loin pour moi, et l’irruption du surnaturel (ou pas ?) m’a gêné.

Et au-delà du sujet qui ne m’a pas touché du tout, j’ai galéré. Mais galéré ! Antoine Charbonneau-Demers est un auteur québécois. Et Good boy fait la part belle aux locutions du cru. Si cela donne un effet réaliste saisissant, ça a été souvent un frein à ma compréhension globale du texte. Et cela a vraiment coupé la fluidité de ma lecture, absolument nécessaire pour moi quand on est sur un roman si court. Bref, de quoi me prouver une fois de plus qu’il faut vraiment que je me frotte plus souvent à des littératures d’autres nationalités.



Bref, vous l’avez compris, la rencontre avec Good boy ne s’est pas faite. Pour autant, ce n’est pas que je n’en recommande pas la lecture : je comprends qu’on puisse accrocher avec cette littérature. J’ai lu que l’auteur avait adapté son ouvrage au théâtre, et là j’avoue que je serais curieuse de voir le résultat…

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