Dans mes lectures “policiers” du moment, je me suis arrêtée sur Le dahlia noir de James Ellroy. Je l’avais un peu mis de côté, un peu effrayée par le côté “écrit en petit” de la chose et la langue et la narration du 4ème de couverture qui me semblaient un peu particuliers… J’ai finalement choisi de me lancer !
Le dahlia noir, je connaissais l’histoire du fait divers rapidement, j’avais entendu parler du roman oui, et je pensais qu’il parlait avant tout du meurtre d’Elisabeth Short, alias le Dahlia noir, et de l’enquête policière. Mais en fait, on suit avant tout le destin de deux amis, deux coéquipiers, deux boxeurs Lee & Bucky, Monsieur Feu et Monsieur Glace. Flics de la police de Los Angeles, ils sont affectés sur l’affaire du Dahlia noir, qui va devenir, chacun à leur manière, une obsession. Obsession qui viendra ébranler l’équilibre du drôle de trio qu’ils forment avec Kay.
Je découvrais la plume de James Ellroy avec ce roman, avec un peu d’appréhension comme je vous l’expliquais… Et devinez quoi, alleluia, j’ai ENFIN été séduite par de la littérature américaine ! Après mes déconvenues de Sur la route et Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur, je me demandais si les grands romans américains allaient un jour me convaincre. Et Le Dalhia noir a relevé le défi avec brio ! Clairement, on n’est pas face à un “simple” policier, la résolution de l’enquête passe très vite au second plan au profit de la quête intime des personnages principaux. Une écriture assez particulière, vive, entraînée par le narrateur Bucky. Après avoir eu un petit peu de mal à m’y adapter au début, je me suis finalement laissée entraîner par le rythme des mots. L’histoire s’emballe peu à peu dans une spirale destructrice, où les personnages principaux se confrontent à leur passé et leurs obsessions.
Je vous recommande vraiment Le dahlia noir ! Vous connaissez les autres romans de James Ellroy ?
Avec ses 504 pages, Le dahlia noir est mon pavé du mois de juin pour le challenge du blog de Bianca Des livres, des livres !
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Le nez dans les bouquins, le cœur dans les musées, les jambes à l'assaut du patrimoine et l'esprit en voyage ! Je partage avec vous mes découvertes culturelles du moment, diverses et variées, sans prise de tête. Éclectisme, je crie ton nom !
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4 comments
Je n’ai pas encore lu ce classique de la littérature américaine. Comme toi je pensais déjà connaître l’histoire. J’ai bien fait de lire ta critique du coup, car sinon je serais définitivement passée à côté de cette lecture.
Et oui, le fait divers n’est vraiment qu’un simple prétexte au roman !
Je suis d’accord. L’enquête n’est qu’un prétexte à un livre plus centré sur des personnages des années 1940.
Le style d’écriture est particuliers et retranscrit bien le parlé que j’imagine des policiers de ces années.
J’avoue avoir eu du mal à arriver à la fin du roman.
C’est vrai que c’est particulier, j’ai eu du mal avec la langue au début et puis finalement ça l’a fait pour moi !