De retour avec un classique de la littérature américaine, le très fameux Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur d’Harper Lee. La disparition récente de l’auteur a été l’occasion d’une discussion sur ce livre avec une de mes collègues, qui me l’a prêté quand je lui ai dit que je n’avais encore jamais ouvert ce livre !
Je vous plante le décor de Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur : sud des Etats-Unis dans une petite ville d’Alabama, période de la Grande Dépression dans les années 1930. Un père veuf élève ses deux enfants, Jem son aîné et Scout, sa petite fille, narratrice de cette histoire. Avocat de profession, il se retrouve notamment commis d’office d’un accusé noir accusé d’avoir violé une femme blanche, à une époque où le racisme est tout sauf larvé. Avec son mode narratif original, on suit donc le regard d’une petite fille sur son époque, sur sa ville, sur son monde, entre fantasmes d’enfant et réalité sociale.
Bon, alors, qu’en dire… Oserais-je un “mouif” global sur Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur ? Décidément, la littérature américaine et ses must-read ne me séduit pas, déjà Sur la route de Kerouac m’avait relativement laissé de marbre, et c’est de nouveau le cas avec ce classique d’Harper Lee. J’aurais du mal à vous dire exactement ce qui n’a pas fonctionné entre ce livre et moi, mais clairement non, je n’ai pas accroché. Je n’ai pas passé une mauvaise lecture, loin de là, mais je n’ai rien trouvé de “saillant” dont j’aurais envie de vous parler ici. J’ai creusé, vraiment, mais non, rien. Une rencontre ratée avec ce grand classique donc !
Et vous, vous avez lu Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur ? Est-ce que pour vous c’est un incontournable ou pas ? Dites moi ce que je n’ai pas saisi, je veux comprendre !
Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur est ma 12ème lecture du challenge des 100 livres à avoir lus, ça avance toujours aussi lentement cette histoire ! ^^
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Le nez dans les bouquins, le cœur dans les musées, les jambes à l'assaut du patrimoine et l'esprit en voyage ! Je partage avec vous mes découvertes culturelles du moment, diverses et variées, sans prise de tête. Éclectisme, je crie ton nom !
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9 comments
Ah ça fait “plaisir” à lire ! Moi non plus je n’ai pas compris ce qu’on lui trouve tant…
Ah, merci ! C’est toujours compliqué je trouve de ne pas aimer un si grand classique, surtout quand tu n’arrives pas précisément à justifier pourquoi !
Bonjour,
C’est en passant sur Hellocoton que j’ai aperçu cette critique.. que je partage ! Je l’ai lu il y a moins d’un mois, et je n’ai pas trouvé ce qui le rends si “saisissant”. Certes le mode de narration est original, l’auteure se place bien dans la peau de cette petite fille, et l’histoire est bien crédible.. mais il manque ce petit quelque chose qui rends le roman “percutant” comme l’a par exemple été “la case de l’oncle Tom”. Personnellement, j’ai eu du mal à comprends qui parlait, à accrocher avec cette petite fille c’est peu être ce qui m’a fait défaut..
En tout cas, même s’il n’y a pas eu l’accroche, je considère que c’était “à lire”, et je suis satisfaite de le connaître. déjà pas mal 🙂
Bonne journée !
Oui, pareil, je ne regrette pas ma lecture, j’aime bien avoir mon avis sur ces grands classiques de la littérature 🙂
Ooooh je l’ai tant aimé ce livre moi… :’) Je l’avais lu juste après “La couleur des sentiments” dans lequel il est évoqué, et je l’ai dévoré. Bon c’était il y a un petit moment, je ne serais plus capable de te dire “pourquoi” je me souviens juste qu’il m’avait emportée… il faudrait que je le relise tiens ! 🙂
PS : “au revoir là haut” a enfin quitté la banquette arrière de ma twingo pour ma table de nuit… in progress baby !
C’est frustrant dis donc de ne pas comprendre ce qui a pu tellement plaire à d’autres… C’est peut-être un livre qu’il faudra que je relise dans quelques années !
Il est ma prochaine lecture 🙂
J’attends ton avis ! 😉
J’en suis à cent pages…et pour l’instant j’ai vraiment du mal à rentrer dedans :/