J’ai regardé il y a quelque temps sur Prime video Salade Grecque. Bien entendu vous me direz ! Car Cédric Klapisch, c’est toute ma jeunesse, donc forcément…
Le retour de Cédric Klapisch
Salade grecque suit l’histoire de Tom & Mia, les enfants de Xavier & Wendy. Qui ? Mais Xavier & Wendy enfin, de L’auberge espagnole, Les poupées russes et Casse-tête chinois. Oui, la trilogie adorée de ma génération. Aka les films que j’ai vu et revu, surtout L’auberge espagnole parce que toi-même tu sais. Bref, bien entendu que j’ai regardé Salade grecque car il FALLAIT que je connaisse la suite de cette histoire en mode nouvelle génération.
Mia & Tom donc. Jeunes adultes, ils se retrouvent en Grèce. Mia pour ses études Erasmus (ring a bell…), sur le papier : en réalité, elle est engagée dans une association qui aide des réfugiés. Tom lui est en train de monter sa start-up, quand il se retrouve lui aussi à gérer l’héritage de leur grand-père. Un immeuble délabré qui va les réunir, au sein d’une communauté forcément hétéroclite. Une “auberge espagnole” finalement, vous l’avez compris…
Salade grecque : on aime ou pas ?
Alors, forcément… C’est l’effet nostalgie qui joue en premier pour moi dans Salade grecque. J’ai d’ailleurs aimé particulièrement les apparitions des “anciens” – Romain Duris & Kelly Reilly en tête -, l’épisode de Noël en particulier. Et ça, je dirais que ça ne penche pas en faveur de la série. Car ce n’est pas supposé être eux le sujet, ils en sont même un peu pathétiques, même s’ ils me touchent toujours autant. Les “effets Klapisch”, avec la voix off, les apparitions incongrues… sont là et me plaisent, mais est-ce leur place ?
A côté de ça, j’ai trouvé la série un peu inconsistante. Mais toujours profondément humaine. Et au final, c’est ce qui compte, non ? Des personnages qui ont des gueules qu’on ne voit pas partout. Coup de cœur pour Aliocha Schneider, qui joue Tom. Le personnage de Mia est une vraie tête à claques, Megan Northam est plus vraie que nature. A côté d’eux, c’est plus inégal, mais toujours fortement sympathique. On s’attache. Et dans cette manière de filmer “qui fait vrai”, dans un Athènes pas très reluisant, on y croit. L’insouciance de Barcelone est loin, les années 2020 sont moins enthousiasmantes. Mais l’élan de cette jeunesse actuelle est bien transcrit.
Un format série pas forcément adéquat
Vous avez compris, la “nouveauté” de cette suite-qui-n’en-est-pas-complètement-une de Cédric Klapisch est une série. 8 épisodes de quasiment 1h chacun, forcément ça change profondément du format des trois précédents films. L’histoire s’écrit différemment, on a plus de temps, plus de possibilités autour des personnages, non ?
Et bien… C’est moyen de mon côté. J’ai trouvé que justement il y a des pertes de temps dans l’histoire qui explorent des relations entre personnages qui finalement ne servent pas tant que ça le propos. Et c’est dommage. De l’autre côté, j’aurais vraiment aimé qu’on aille plus loin avec le personnage de Noam dont je n’ai apprécié la trajectoire de la story-line. On brasse un peu trop de choses. Par contre, le développement de la relation entre Tom & Mia est vraiment un motif nouveau qui gagne à se déployer sur les différents épisodes. Du pour et du contre donc !
J’ai pour autant vraiment bien aimé Salade grecque. Mais je pense que c’est plus la nostalgie qui a parlé qu’autre chose. Et je ne pense pas que la série aura un impact fort sur la génération actuelle comme a pu l’avoir L’auberge espagnole sur nous autres millennials.
Vous l’avez vu ? Vous en avez pensé quoi ?
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