Je dois vous dire que je suis très fière de moi. Car cet été, j’ai vu les deux gros blockbusters à l’affiche : Barbie donc, comme vous savez, et Oppenheimer. Et clairement, le résultat du “match” entre les deux est pour moi sans appel. Vraiment !
Oppenheimer : l’homme derrière le projet Manhattan
1942, seconde guerre mondiale. Les États-Unis veulent développer une arme nucléaire avant les nazis. Le gouvernement décide de mettre au point un projet ambitieux. Le général Leslie Richard Groves nomme à sa tête, J.Robert Oppenheimer, un physicien renommé. Le projet Manhattan est né. Le sujet est posé, nous sommes à un moment charnière de l’Histoire avec un grand H.
Christopher Nolan nous propose une narration qui joue sur plusieurs storylines. La formation d’Oppenheimer dans ses jeunes années, où il rencontre les plus brillants esprits du domaine de la physique de son temps, jusqu’au sommet de sa carrière à Los Alamos avec la mise au point de LA bombe. Sa mise au placard, avec son audition en 1954 auprès de la Commission de l’énergie atomique. Et enfin l’audition parlementaire devant le Sénat de Lewis Strauss, président de la dite Commission, en 1959. Une narration à plusieurs regards, qu’on suit parfaitement grâce à un jeu de couleurs particulièrement réussi.
Un grand film
En tant que cinéphile très débutante, et surtout non amatrice de salle de cinéma plongée dans le noir (désolée, souvent je préfère le confort de mon canapé !), je dois dire que Oppenheimer est clairement, mais clairement, le genre de film à aller voir au cinéma. C’est tout simplement ce qu’on pourrait appeler un grand film, dans toute le sens classique du terme. Je n’ai pas vu les minutes passer, malgré les 3h que dure le film, une gageure !
Car que vous dire ? Tout est parfait. L’histoire est passionnante, car on découvre des moments clefs du XXème siècle qu’on connaît souvent mal. Le scénario est parfait. Les personnages ont de la profondeur et sont vraiment incarnés. Les acteurs sont absolument grandioses. La mise en scène nous frappe dès le début. Les effets musicaux sont absolument incroyables. Les jeux de caméra ont du sens, sans cet effet trop gratuit qu’on retrouve parfois dans certains films. Avec une touche de poésie qui s’impose sur certaines scènes de visualisation très habilement placées dans le récit. C’est juste beau, profond et édifiant. J’ai été complètement embarquée par Oppenheimer.
Des acteurs à l’apothéose
Ah, Cillian Murphy ! Certes on est loin de son rôle dans Peaky blinders que j’adore absolument. Mais enfin cet acteur avec son visage si particulier et ses yeux hypnotiques excelle dans le rôle d’Oppenheimer. Je me demande toujours comment il arrive à faire passer tellement en étant si… si hiératique ! Quoi qu’il en soit, il montre une fois de plus toute l’étendue de son talent, en étant capable de nous faire ressentir subtilement et néanmoins parfaitement le tiraillement de sa personne.
Face à lui, le reste du casting ne démérite pas, bien au contraire. Robert Downey Jr. excelle dans le rôle de Lewis Strauss, ce double narrateur malgré lui. Matt Damon joue un général Groves plus réaliste que nature. Si je n’ai pas été plus séduite que cela par la performance de Florence Pugh, Emily Blunt, en tant que Kitty Oppenheimer, impose une vraie performance lors de ses (trop rares) scènes. Et vous verrez pléthore de têtes connues (Kenneth Branagh, Casey Affleck, Gary Oldman, Josh Hartnett, Rami Malek, David Krumholtz, Jack Quaid).
Vraiment, prenez le temps de regarder Oppenheimer un de ces jours. C’est un film dont je me souviendrais assurément.
Qui a écrit cet article ?
Le nez dans les bouquins, le cœur dans les musées, les jambes à l'assaut du patrimoine et l'esprit en voyage ! Je partage avec vous mes découvertes culturelles du moment, diverses et variées, sans prise de tête. Éclectisme, je crie ton nom !
Serial blogueuse, retrouvez moi aussi sur mes blogs famille & lifestyle, Famille en chantier et Line&Color
