La semaine dernière, Culture déconfiture avait rendez-vous au Zénith de Toulouse avec Clara Luciani. Charlotte, qui connaissait déjà assez bien le répertoire de la chanteuse (elle en a parlé dans un article il y a un an), était dans les gradins. Julien, totalement néophyte, était dans la fosse. Deux blogueurs, deux expériences.
L’avis de Charlotte
Ah, Clara ! On attendait ce concert avec impatience ! Je n’étais pas disponible lors de sa venue en mars cette année, donc pour cette fin d’année on était au taquet ! J’étais avec mon grand garçon qui adore aussi, une surprise pour son anniversaire. Oui ce gamin passe sa vie au Zénith, 3ème fois en quelques mois après Vianney et N’oubliez pas les paroles. Bref, Clara, on l’attendait avec impatience !
Déjà conquise par l’ambiance rétro de son album, j’ai beaucoup apprécié découvrir la déclinaison sur scène. Energique et envoûtant ! Un chouette mélange de chansons de ses deux albums, Sainte-Victoire & Cœur. J’ai beaucoup aimé “Nue”, qui est une chanson d’elle que j’ai appris à aimer petit à petit. Et puis rien n’a pu détrôner “Bandit” qui est vraiment un rythme qui reste dans la tête !
On regrettera peut-être juste l’absence de Julien Doré à ce concert de Clara Luciani ? Mais allez savoir, je pense que tout le monde n’a pas le même avis que moi… 😉
L’avis de Julien
J’ai été très séduit par l’univers de Clara Luciani. Même si je ne connaissais que 3 chansons sur tout le concert (La Grenade, Respire encore et Le Reste) je me suis bien trémoussé avec tous les fans dans la fosse. La scénographie rappelle les spectacles des années 70 avec de très grands rideaux jaunes, tout à fait raccord avec les tenues de Clara et ses choristes, toutes paillettes et pattes d’eph dehors !
Deux tableaux m’ont particulièrement tapé dans l’œil. D’abord, la chanson Mon ombre (jamais entendue auparavant) pendant laquelle la chanteuse est éclairée par une poursuite qui découpe une fausse ombre sur le fond de scène, qui se met à gesticuler et danser de façon totalement libre. Très belle mise en scène ! Le deuxième tableau qui m’a plu est un morceau inédit, une reprise en français du tube I feel Love de Donna Summer. Voyage dans le temps garanti et énergie disco au taquet ! Aucun doute que Clara Luciani signe-là le prochain tube de l’hiver.
Clara Luciani est aussi une vrai farceuse. Après avoir annoncé qu’elle allait chanter en duo Sad & Slow (habituellement interprétée avec Julien Doré), elle a offert un moment complice avec son bassiste Pierre, qui a pris en charge la voix masculine de la chanson – et franchement, j’ai largement préféré entendre ce musicien plutôt que Julien Doré dont je ne suis pas particulièrement fan…
Bref, j’ai beaucoup aimé l’ambiance de ce concert et l’univers musical de Clara Luciani. Peut-être même que certaines de ses chansons feront leur entrée dans ma playlist à l’avenir !