Cette représentation du Wiener Philharmoniker à la Halle aux Grains, Julien vous en parlait il y a quelques jours et pour cause ! Il s’agissait de l’un des évènements majeurs de la saison musicale toulousaine. L’occasion d’une grande découverte pour moi !
Tugan Sokhiev & le Wiener Philharmoniker
On retrouve le chef russe Tugan Sokhiev, qui n’est pas inconnu des Toulousains mélomanes. Il a en effet été le directeur musical de l’Orchestre national du Capitole de Toulouse jusqu’à l’année dernière. Son retour pour cette soirée dans le cadre des “Grands interprètes” était donc forcément très attendu. Et avec lui, c’est l’iconique Orchestre Philharmonique de Vienne qui était donc à l’honneur samedi soir à la Halle aux grains.
Bien entendu, même quelqu’un qui comme moi ne connait pas grand chose à la musique classique avait entendu parler de cet ensemble historique qu’est l’Orchestre Philamornique de Vienne. Fondé en 1842 par Otto Nicolai, c’est un orchestre indépendant régi selon des règles démocratiques. Et ce sont les musiciens qui sont responsables de la manière dont sont organisés les concerts, quel est le répertoire joué, ainsi que l’engagement des chefs d’orchestre invités et des solistes..
Magie à la Halle aux Grains
Le programme de la soirée mettait à l’honneur deux compositeurs russes célebrissimes : Nikolaï Rimski-Korsakov & Piotr Ilitch Tchaïkovski. Pour le premier, c’est la Suite symphonique, opus 35 de Shéhérazade, qui était jouée. Rimiski-Korsakov, je ne connaissais que de nom j’avoue. Donc l’écoute des 4 mouvements était une véritable première approche de son œuvre. L’émotion m’a prise dès le début, avec le premier mouvement “La mer et le vaisseau”. Et sur cette première partie, ce sont les violoncelles qui m’ont particulièrement plu.
Concernant Tchaïkovski, je connaissais un peu plus. Enfin, rapidement. Disons que j’avais déjà entendu une partie de la Symphonie n°4 en fa mineur, opus 36 qui était jouée samedi soir. Mais c’était un plaisir de vraiment de prendre le temps de s’immerger. J’ai été particulièrement séduite par le troisième mouvement, “Scherzo. Pizzicato ostinato. Allegro”. Sur cette deuxième partie, c’est les instruments à vent et particulièrement le hautbois qui m’a séduit.
Une grande première
C’était la toute première fois que je me rendais à un concert de musique classique donné par un orchestre philharmonique. Donc une sacrée expérience que j’ai eu l’occasion de vivre samedi soir grâce à l’invitation de la Halle aux grains pour voir le Wienner Philharmobniker avec Tugan Sokhiev. Et seule de surcroît ! Bien entendu, j’avais déjà eu la chance d’écouter des orchestres fabuleux, notamment celui du Capitole. Mais je n’avais jamais vu “juste” un orchestre, sans spectacle de danse ou d’opéra associé. Et comme quand j’ai découvert un opéra de Wagner, c’était une expérience à laquelle je ne pouvais pas dire non !
Et en bonne newbie, j’ai non seulement beaucoup apprécié, mais surtout j’ai apprécié chaque moment de la découverte ! Voir le spectacle des musiciens avec leurs instruments que je “regardais” autant pour la première fois. Apprécier le travail si original d’un chef d’orchestre en vrai. Comprendre ce qu’est vraiment un premier violon. Se rendre compte de la subtilité de chaque note, de chaque mouvement. Apprendre qu’on peut jouer du violon sans archet, et aussi qu’un chef d’orchestre n’a pas toujours sa baguette. Se rendre compte qu’en fait, un triangle ça s’entend vraiment dans un orchestre. Bref. La découverte. Et quelle découverte !
Une magnifique soirée que cette représentation du Wiener Philharmoniker avec Tugan Sokhiev samedi soir à la Halle aux grains !
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