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Novembre 2016, le bilan culturel

by Julien

Petit mois culturel en novembre 2016 avec six objets seulement, parmi lesquels quelques belles découvertes néanmoins. Le temps m’a un peu manqué pour me cultiver ce mois-ci, comme en témoigne le peu d’articles publiés sur le blog. J’espère bien me rattraper en décembre car ma PAL a augmenté considérablement. Voici mon bilan de novembre avec, comme à l’accoutumée, un point ciné, une escale théâtre et une pause lecture.

 

Au cinema

 

Ma vie de courgette, de Claude Barras : Ce métrage d’animation d’une heure s’adresse aux petits comme aux grands. Sur le thème de l’enfance dans un orphelinat, des gamins se réinventent une famille et cherchent leur identité. Parmi eux, Icare, qui préfère qu’on l’appelle Courgette, un petit être malingre aux yeux cernés, au nez et aux oreilles rouges. C’est tendre, c’est poétique, c’est drôle et émouvant. A voir en famille !

 

Au theatre

 

Prométhée et Icare, de Romain Nicolas par Victor Ginisis et Simon le Floc’h : Maquette d’un diptyque qui revisite les mythes pour interroger la société contemporaine, ce spectacle en deux parties use de tous les moyens de la farce : grivoiseries, scatologie, dialogues jarryesques… Pas pour moi. Ni pour vous.

Lynda et Alphonse, d’après les chansons de Lynda Lemay, par Pierre Matras : Comédie musicale gentillette sur les textes de Lynda Lemay, il s’agissait surtout d’une petite madeleine de Proust 15 ans après l’avoir vue pour la première fois. C’est efficace sans être grandiose. Une bonne soirée en somme !

Angels in America, de Tony Kushner, par Aurélie Van Den Daele : Défi relevé et tenu pour la compagnie du Deug Doen group qui s’est attaqué à cette œuvre fleuve du théâtre américain de la fin du vingtième siècle. Cinq heures de spectacle que l’on n’a pas senti passer ! Sur fond d’épidémie du Sida, de corruption, d’Amérique décadente et d’épiphanies angéliques, les couples se font et se défont, tentent de trouver un sens à leur vie désorientée. Tout simplement génial !

 

Lectures

 

Trois hommes sur un bateau (sans oublier le chien), de Jerome K. Jerome : Voici un roman comique anglais dans l’esprit gentiment absurde de la fin du dix-neuvième siècle. Jerome K. Jerome nous narre ses mésaventures sur la Tamise avec ses amis George et Harris, sans oublier le fox-terrier Montmorency. Entre épopée, anecdotes pittoresques et philosophie du non-sens, vous apprendrez tout sur l’art de la navigation (ou pas). Pas le roman de l’année, pas le plaisir jouissif d’un Tristram Shandy, mais quelques bons passages malgré tout. A lire tout en savourant une cup of tea, of course !

Le rapport de Brodeck 2/2 – L’indicible, de Manu Larcenet : Le deuxième tome du Rapport de Brodeck tient les promesses du premier volume. Qu’y avait-il dans la chambre de l’ « Anderer » ? Que lui reprochaient les habitants qui l’ont massacré ? Les réponses se découvrent en filigrane entre les dessins noirs et blancs de Larcenet. A lire. A regarder. A méditer.

 

Et vous, quel est votre bilan culturel en novembre ?

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Faire la sieste sous les tropiques, parler littérature, théâtre et cinéma, écouter le craquement du glaçon plongé dans l'eau, frissonner avec Lovecraft, planifier des voyages en Italie... J'adore l'esprit rabelaisien, l'accent du sud-ouest et autres futilités de l'existence.

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