Comme je vous le disais récemment, j’ai adoré cette Biennale ! Tous les gens que j’y ai croisés au cours des deux dernières semaines sont ressortis avec toujours le même sentiment d’avoir participé à un événement hors du commun ! Pour ma part, je n’ai assisté qu’à 8 spectacles, mais je serais tous allé les voir si j’avais eu le temps.
François Gremaud, fil rouge de la Biennale
Le coup d’envoi avec Phèdre ! de François Gremaud au Théâtre Sorano a tout de suite donné le ton. L’auteur suisse était le fil rouge de cette Biennale puisqu’il a présenté un grand nombre de spectacles dont il était l’auteur, le metteur en scène, l’interprète ou le regard bienveillant. Ainsi, nous avons été ravis de retrouver son écriture dans Giselle… mais aussi de le découvrir sur scène dans Allegretto. On devine ses conseils bienveillants pour le spectacle La Collection que nous avons également adoré !
Mon grand regret est de n’avoir pas vu Aller sans savoir où qui, selon des témoignages d’amis, était un moment exceptionnel. J’espère que François Gremaud reviendra bientôt à Toulouse pour nous présenter à nouveau ce spectacle (que je ne manquerai pas cette fois-ci) mais également son prochain spectacle Carmen dans lequel il nous entraînera dans le monde de l’opéra.
Des spectacles immersifs
Ce qui a été très appréciable dans cette Biennale, c’est la manière dont le Théâtre de la Cité s’est adapté aux différentes formes proposées. La grande salle a été transformée en chantier géant dans Société en chantier, où nous avons participé à une véritable expérience sociale.
Dans LOVE, nous nous sommes carrément retrouvés dans un centre social en Angleterre (mais genre littéralement, nous étions assis dans le centre social, au plus près de ses habitants !).
Nous sommes en Grande-Bretagne, dans un local loué par les services sociaux. Il abrite quelques personnes de tous âges et de diverses origines : migrants, chômeurs ou retraités sans ressources. L’endroit est inconfortable mais passager, le temps de pouvoir reloger (du moins en principe) celles et ceux qu’il accueille. Alexander Zeldin nous propose d’entrer sous son toit et d’y partager en toute proximité des moments drôles et touchants, profondément humains. À petites touches, à travers l’extrême simplicité d’échanges et de situations quotidiennes, le spectacle reconvertit l’information en émotion, redonne un sens concret à des mots qui s’usent parfois dans nos consciences à force d’être employés.
La Biennale internationale des Arts vivants Toulouse Occitanie
Dans O S C A R enfin, nous partagions le plateau avec les trois danseurs qui ont mis le public en état de transe. Liesse des corps concrétisée lors de la dernière soirée de la Biennale avec la compagnie sud-africaine Via Katlehong et leur spectacle Via Injabulo suivi de la soirée Via Kuze Kuse Party DJ Set.
Une saison qui continue…
La Biennale n’était que le coup d’envoi de cette saison 2022-2023 qui s’annonce très excitante. Les prochains rendez-vous du mois d’octobre sont tout aussi variés : le concert Mein Traum (Stéphane Degout et l’Ensemble Pygmalion) demain soir à la Halle aux Grains ; le grand show de Drag Race France au Casino Barrière le 25 octobre ; le ballet Roméo et Juliette par le Ballet du Capitole à la fin du mois ; et la pièce Rachel au Théâtre du Pavé par la compagnie By collectif du 20 au 22 octobre.
Vous ne pensiez pas qu’on allait s’arrêter sur une si belle lancée, n’est-ce pas ?
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Faire la sieste sous les tropiques, parler littérature, théâtre et cinéma, écouter le craquement du glaçon plongé dans l'eau, frissonner avec Lovecraft, planifier des voyages en Italie... J'adore l'esprit rabelaisien, l'accent du sud-ouest et autres futilités de l'existence.
