Home À lire Avril 2019, le bilan culturel – Fuki-no-tô

Avril 2019, le bilan culturel – Fuki-no-tô

by Julien
fuki no to

Ce mois d’avril n’a pas été de tout repos. Un leit motiv : agrégation, agrégation, agrégation… C’est pourquoi je vous propose aujourd’hui le bilan culturel le plus court de tous : un seul objet inédit, un petit roman japonais que l’on m’avait offert il y a quelques mois, le genre de volume idéal pour se vider la tête après 14 heures d’écrits et 14 heures d’oraux intensifs.

Fuki-no-tô, d’Aki Shimazaki : L’histoire est celle d’Atsuko, une jeune femme qui gère une ferme biologique au Japon, mais qui commence à avoir besoin d’aide pour débroussailler ses champs envahis de bambous. Suite à une annonce passée pour embaucher quelqu’un, elle est contactée par Fukiko avec qui elle fut amie quand elles étaient au lycée, mais qu’elle avait perdue de vue. Entre les deux femmes l’amitié renaît et les sentiments se troublent. Atsuko va devoir faire le ménage dans son existence en même temps que dans ses champs…

J’étais enthousiaste en commençant à lire Fuki-no-tô, malheureusement, le bouquin (seulement 143 pages) n’est pas très surprenant et ne va pas plus loin que ce que promet son résumé en quatrième de couverture… Ça se lit très facilement, les pages se tournent seules, en à peine 2 heures c’est plié. Jusqu’à présent, j’avais toujours été captivé par les romans japonais que j’avais lus. Là, je suis resté sur ma faim. Comme dit ma copine Zoé : “Si on ne peut plus faire confiance à des éléments aussi forts que lesbien et japonais… où va le monde ?

Si vous aimez les bleuettes, ce petit roman est pour vous. Mais s’il vous faut quelque chose de plus intense, passez votre chemin.

Et vous, avez-vous fait plus de découvertes culturelles que moi en avril ?

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Faire la sieste sous les tropiques, parler littérature, théâtre et cinéma, écouter le craquement du glaçon plongé dans l'eau, frissonner avec Lovecraft, planifier des voyages en Italie... J'adore l'esprit rabelaisien, l'accent du sud-ouest et autres futilités de l'existence.

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3 comments

Anne 1 mai 2019 - 10 h 34 min

Ce n’est pas un livre récent, mais j’ai découvert et lu avec grand intérêt ce mois-ci “L’art de Perdre”, brillant.

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Julien 1 mai 2019 - 10 h 45 min

Oui ? C’est une oeuvre romanesque ou un essai ?

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La copine Zoé 2 mai 2019 - 15 h 24 min

Être cité par un agrégé de lettres c’est un peu comme voir Venise….enfin plutôt les cerisiers en fleurs ( faut s’adapter au contexte) !!!?
Émotionsssssssss !!!

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