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Avril 2016, le bilan culturel

by Julien

Ce mois-ci, on a mis les voiles sur la Méditerranée. Après Bilbao en mars, direction Barcelone en avril – en partant de l’Italie et via Marseille ! Entre dolce vita et movida, le mois a encore été plein de bonnes surprises culturelles, peuchère ! On fait le bilan ?

 

Au cinema

 

La Bayadère, de Marius Petipa : Sur une musique de Léon Minkus, dans une mise en scène ultra-classique, le ballet vu au cinéma ne nous a pas convaincus ! On ne retournera pas All’Opera, car rien de tel que le spectacle « vraiment vivant » !

Les Malheurs de Sophie, de Christophe Honoré : Nouvelle adaptation d’une œuvre littéraire pour Honoré qui signe ici un métrage plus rangé, plus grand public, pour ravir toute la famille et les amateurs de la Comtesse de Ségur.

 

Au theatre

 

Si quelque chose se passe…, de Vincent Dedienne : Il ne s’agit pas tout à fait d’un stand-up. Avec Vincent Dedienne, nous serions plutôt dans un entre-deux (on pense à des actrices comme Pierre Palmade, Muriel Robin ou Sylvie Joly). Son spectacle nous parle sur un ton absurde et poétique de sujets aussi variés que l’abandon, la recherche d’emploi ou la vocation artistique, sans jamais verser dans le pathos ni la mièvrerie. Un talent prometteur et à suivre !

Richard III, de Shakespeare, par Thomas Jolly : Un Richard III en rock-star décadente ? Why not ? C’est le postulat de départ de Thomas Jolly, qui a mis en scène la tragédie de Shakespeare en tournée en 2016.  4h30 de hurlements et de bruit, de stroboscopes et de lasers… Pour ma part, j’ai été très mitigé en voyant ce spectacle aussi bancal que son protagoniste estropié.

Les Noces de Figaro, de Mozart et Da Ponte, par Marco Arturo Marelli : Difficile de trouver une place de dernière minute pour aller voir le chef-d’œuvre de Mozart au Capitole ce mois-ci. L’opéra s’est joué à guichet fermé ! Simple et efficace, la mise en scène bondissante de l’Italien Marelli a suscité les hourras mérités des spectateurs.

Vania, d’après Anton Tchékhov, par le collectif FAR : Ce qu’il y a de particulièrement puissant chez Tchékhov – et en particulier dans Oncle Vania – c’est sa faculté à insuffler un comique grinçant dans le pessimisme de ses observations. Les réactions dans la salle du Pavé étaient d’ailleurs particulièrement variées, puisque j’entendais parfois des éclats de rire aux moments où j’avais pour ma part les poils hérissés par l’émotion et le bouleversement… La nouvelle création du collectif FAR, Vania, a trouvé le juste équilibre pour briser une à une les illusions que sont l’argent et l’amour comme source de bonheur.

 

Lectures

 

Dans l’abîme du temps, H.P. Lovecraft : Le premier chapitre de la nouvelle – qui en compte huit – est particulièrement prenant. On retrouve tout de suite les thèmes et les motifs récurrents de l’univers lovecraftien (rêves, angoisses, créatures d’outre-monde…). Une fois encore, le maître du fantastique m’a totalement embarqué par la force de son style et son récit plein de mystère qui m’a captivé ! En quelques mots, il s’agit dans cette nouvelle d’un homme possédé pendant six ans par une âme venue d’ailleurs… Intrigant, non ?

 

Et vous, quel est votre bilan culturel en avril 2016 ?

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Faire la sieste sous les tropiques, parler littérature, théâtre et cinéma, écouter le craquement du glaçon plongé dans l'eau, frissonner avec Lovecraft, planifier des voyages en Italie... J'adore l'esprit rabelaisien, l'accent du sud-ouest et autres futilités de l'existence.

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