Actuellement et jusqu’au 12 juin 2016, le Muséum d’Histoire Naturelle de Toulouse nous propose un voyage au Girafawaland, le mystérieux et enthousiasmant pays des Girafes ! Parabole onirique, poétique et humoristique de la colonisation, cette exposition propose à ses visiteurs de s’interroger sur leur rapport à l’autre et à la Nature.
A l’entrée de l’exposition, vous pourrez lire ce petit résumé : « C’est en Afrique occidentale et plus précisément dans le pays qu’on appellera très vite Girafawaland que le peuple pacifique des Girafawaras vivait en totale symbiose avec la Nature, tout en entretenant un lien mystérieux avec les girafes omniprésentes. En 1912, deux aristocrates anglais, Marmaduke Lovingstone et Douglas Pawlette, découvrent cette terre au terme de multiples investigations. Sous fond de choc des cultures et d’amour impossible, leurs aventures sont rapportées au fil des lettres que Lovingstone envoie à Emma Pawlette, restée en Angleterre. Mais l’émerveillement de la découverte laisse rapidement place aux désirs hégémoniques, à l’exploitation et à la division jusqu’à sombrer dans la folie destructrice… »
Pour bien commencer l’immersion, la visite débute par une carte de l’Afrique de l’Ouest. Vous pourrez y admirer les frontières du Girafawaland et des Girafines Islands.
Parmi les différents objets de l’exposition, vous trouverez quelques masques tribaux girafawaras, des modèles de maquillages girafins, des poteries tachetées, des statuettes girafoïdes, mais aussi des pièces d’exception, telle la fameuse Pierre de Pawlette qui a permis de déchiffrer l’alphabet Girafawaras (un alphabet en forme de taches de toutes les tailles, qui permet de lire sur le pelage des girafes).
Effet direct de la colonisation et de la Girafa-mania, vous trouverez également de nombreux « produits occidentaux » inspirés par la culture Girafawara, tels que le paquet de Giramel (alternative aux fameuses Camel), les timbres-postes à l’effigie des Terres et des animaux du Girafawaland, ou encore les cous de girafe farcis en conserves…
Enfin, Muséum d’Histoire Naturelle oblige, vous trouverez également sous verre différents spécimens animaux du Girafawaland comme des papillons à taches girafines, mais aussi la résolution d’un mystère longtemps resté inexpliqué : la vérité sur le monstre du Loch Ness… c’était en fait le cou d’une girafe aquatique !
Alors n’hésitez pas, il vous reste encore trois mois pour aller visiter cette exposition, qui fera le bonheur des petits comme des grands !
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Faire la sieste sous les tropiques, parler littérature, théâtre et cinéma, écouter le craquement du glaçon plongé dans l'eau, frissonner avec Lovecraft, planifier des voyages en Italie... J'adore l'esprit rabelaisien, l'accent du sud-ouest et autres futilités de l'existence.
2 comments
Elle a l’air au top cette expo, j’adore !
Ah c’est parfait, je commence à noter des idées pour les vacances d’avril, merci !
En plus a priori il n’est pas obligatoire de savoir lire, ouf.