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The Gilded Age, saison 3 [AVIS]

by Julien
The gilded age saison 3

Un an et demi après la deuxième saison, The Gilded Age est revenu cet été avec une troisième salve d’épisodes qui confirme que la série a enfin trouvé son rythme après des débuts plus timides. Au fil des saisons, les personnages ont gagné en épaisseur, ce qui rend l’ensemble encore plus captivant qu’auparavant. Le show de HBO reste élégant dans sa manière de dépeindre les rivalités sociales et les drames mondains de l’époque, une sorte de « version américaine » de la géniale série Downton Abbey. The Gilded Age se regarde de mieux en mieux, car le récit est plus fluide, bien rythmé et nettement plus captivant que la toute première saison, qui devait présenter tous les personnages et les enjeux (au détriment parfois de la profondeur). Cette saison réserve son lot surprises et pas mal de cliffhangers rendant la saison redoutablement efficace (avec des retournements dignes de l’accident de Matthew Crawley dans Downton, oui oui). Les épisodes remplissent leur contrat et donnent envie de revenir pour la suite.

The Gilded Age, une série signée Julian Fellowes

Si vous n’aviez pas suivi les saisons précédentes, The Gilded Age est une série crée par Julian Fellowes après l’arrêt de Downton Abbey (l’une des meilleures séries de tous les temps, les vrais savent). Alors forcément, le pari était audacieux et l’attente maximale. Après avoir décortiqué l’aristocratie anglaise, Julian Fellowes s’est donc attaqué à l’âge doré américain, une période d’immenses changements économiques et sociaux, au cours de laquelle des empires ont été construits. Mais aucune victoire n’a été obtenue sans sacrifice.

Après la guerre de l’Opéra qui était au cœur de la saison 2, la vieille garde new-yorkaise est affaiblie et les Russell sont prêts à prendre leur place à la tête de la haute société. Bertha Russell vise un mariage qui élèverait la famille à des sommets inimaginables, tandis que son époux George risque tout sur un pari qui pourrait révolutionner l’industrie ferroviaire, si cela ne le ruine pas d’abord.

De l’autre côté de la rue, la famille Brook est plongée dans le chaos car Tante Agnès refuse d’accepter la nouvelle position de sa sœur Ada en tant que maîtresse de maison. Je l’adorais déjà dans les saisons 1 & 2, mais il faut reconnaître que dans cette saison 3, c’est punchline sur punchline. Pour moi, c’est une véritable réincarnation de Violet Crawley de Downton. Forcément, j’adore !

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Tante Agnès et Bertha Russell sont mes deux personnages fétiches

On n’oublie pas la trame sociale avec les luttes pour l’égalité. Peggy rencontre un beau parti mais de nombreux obstacles se dressent entre eux… Ainsi ai-je découvert l’existence d’un racisme très enraciné au sein des communautés noires entre elles. Édifiant !

Les femmes de New-York commencent à se mobiliser pour obtenir le droit de vote, un autre pan de l’histoire qu’il est formidable d’explorer dans une série comme celle-là. Et Jack, le valet de la famille Brook, tente de s’élever socialement, ce qui ne saurait advenir sans quelques dommages collatéraux…

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Pour Peggy, la lutte pour les droits et l’égalité n’est pas terminée

Alors que tout New York se hâte vers l’avenir, l’ambition de chaque personnage risque d’être satisfaite au détriment de ce qui leur est cher.

On veut une saison 4 !

En somme, cette nouvelle saison de The Gilded Age m’a vraiment convaincu. C’est celle que j’ai préférée depuis le début, et j’ai bien l’impression que ça va aller crescendo. J’ai éprouvé la même impatience de voir chaque épisode les uns après les autres que lorsque je suivais la très addictive Downton Abbey, c’est dire ! Si vous aviez été mitigés en voyant les saisons 1 & 2, on sent dans cette troisième l’évolution des personnages et cela permet à la série de se renouveler en douceur, donnant vraiment envie de connaître la suite dans la saison 4.

Qui a écrit cet article ?

culture déconfiture Julien

Faire la sieste sous les tropiques, parler littérature, théâtre et cinéma, écouter le craquement du glaçon plongé dans l'eau, frissonner avec Lovecraft, planifier des voyages en Italie... J'adore l'esprit rabelaisien, l'accent du sud-ouest et autres futilités de l'existence.

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