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Holly, Stephen King [CRITIQUE]

by Allychachoo

Holly. Rien que ce nom, pour les connaisseurs de Stephen King, ça titille une certaine curiosité. Alors, cette nouvelle immersion dans son univers, à la hauteur de nos attentes ou simple redite ?

Holly Gibney au cœur de l’intrigue

Et voilà. Stephen King dédie un livre à Holly Gibney. Holly, personnage atypique et récurrent dans son œuvre de King, notamment présente dans la trilogie Bill Hodges (dont nous parlions précédemment avec Mr. Mercedes). Désormais seule à la tête de l’agence de détectives Finders Keepers, elle se retrouve confrontée à une nouvelle affaire troublante.

Bonnie a disparu depuis plusieurs semaines, et l’enquête officielle ne donne pas de résultats. Sa mère Penny Dahl est désespérée. Holly hésite, au vu de ces récentes affaires traumatisantes, mais accepte finalement la mission. Chemin faisant, elle croise la route d’un couple d’anciens professeurs d’universités désormais retraités, les respectables octogénaires Rodney et Emily Harris. Et on retrouve également Barbara Robinson, personnage bien connu des précédentes intrigues !

Ce que j’ai aimé dans Holly

Quel plaisir de lire Holly ! J’ai aimé avoir au cœur de l’histoire ce personnage récurrent de l’œuvre de Stephen King qu’est Holly Gibney. Sa singularité et sa résilience sont explorées un cran plus loin, preuve qu’on peut toujours aller en profondeur sur ses personnages quand on est un grand auteur. Son développement psychologique est vraiment intéressant dans cette enquête. Sa complexité n’a d’égale que la ténacité exceptionnelle dont elle va faire preuve, tant face à l’enquête que face à ses traumas. J’espère que ça ne sera pas la dernière fois qu’on lire des aventures d’Holly Gibney, car je suis certaine que l’auteur est encore capable de nous faire vivre beaucoup de choses avec ce personnage.

Bon, et puis cette histoire, cette histoire… Horrible. Du grand Stephen King ! Une nouvelle fois, nous sommes plongés face à ce que l’humain peut offrir de plus horrible. Le tout sans touche surnaturelle, ce qui je dois dire m’a énormément plu. C’est une plongée dans la psychée du “monstre” du quotidien. Celui dont on ne soupçonne pas la nature. C’est difficile pour moi dans cette critique d’Holly de rester évasive pour ne pas dévoiler trop de l’intrigue, car j’aimerais longuement disserter sur le sujet. Je vais quand même déjà vous dire une chose : comme dans Misery, Stephen King nous en dit rapidement beaucoup. Mais pour autant, la tension monte crescendo et les personnages continuent à se dévoiler page après page. Et pour ça, on ne peut que saluer l’énorme travail littéraire du maître de l’horreur.


Alors, convaincue par cette nouvelle aventure d’Holly ? Ou cette fois, le charme n’a-t-il pas opéré ? Votre verdict m’intéresse, dites le moi dans les commentaires !

Qui a écrit cet article ?

Le nez dans les bouquins, le cœur dans les musées, les jambes à l'assaut du patrimoine et l'esprit en voyage ! Je partage avec vous mes découvertes culturelles du moment, diverses et variées, sans prise de tête. Éclectisme, je crie ton nom !
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