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L’institut, Stephen King [CRITIQUE]

by Allychachoo
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De retour avec du Stephen King ! 9ème critique du maître américain sur Culture déconfiture, je continue doucement à avancer dans son oeuvre très très prolifique. Et pour le coup, je suis à la page car L’institut est son dernier roman paru, publié en début d’année en français.

Ambiance glauque pour ce nouveau Stephen King. L’institut qui donne son titre au roman est une sorte de camp où se retrouvent captifs, arrachés à leurs familles, des enfants aux pouvoirs psychiques étonnants. C’est ce qui arrive à notre héros surdoué du Minnesota, Luke Ellis, 12 ans. Entouré de quelques autres enfants aux histoires similaires, il se retrouve coincé “à l’avant” à essayer de comprendre à quoi peuvent bien servir les tests qu’on leur impose… et comment un tel endroit ultra secret peut exister au coeur des forêts du Maine sans apparemment éveiller le moindre soupçon !

Une fois de plus, Stephen King flirte avec un paranormal qui semble s’insinuer dans notre quotidien l’air de rien, mais que ça fait bien flipper. On retrouve aussi dans L’Institut l’idée d’un complot gouvernemental, autre thème de prédilection de l’auteur, assorti d’un petit rappel historique autour des expérimentations macabres des nazies qui montre que attention attention à ne pas laisser l’histoire se répéter. Bref, on est dans du Stephen King classique, et je vous mentirais si je vous disais que L’Institut n’est pas un thriller tout à fait efficace. J’ai rapidement lu ses 600 pages, avec une vraie envie de savoir comment Luke et ses amis allaient bien pouvoir “s’en sortir”…

Oui, mais voilà. L’histoire, aussi bien construite soit elle, m’a semblé manquer de profondeur et d’explications à chaque section. Disons qu’on se dit toujours qu’on a envie d’en savoir plus, de connaître plus les dessous obscurs d’un tel projet et finalement… L’enchaînement reste très logique et bien fait, avec du rythme et du suspens, mais je suis un peu restée sur ma faim. Pourtant on s’attache à ces petits gamins, on est révulsés face aux atrocités qu’ils subissent, mais il m’a manqué un peu plus d’intention pour rendre le tout concret. Au final, même si j’ai plus aimé que Charlie par exemple, je pense que ce sont les thèmes liés à la télépathie et la télékinésie qui me passent un peu au-dessus…

Bref, lisez L’Institut si comme moi vous aimez Stephen King, mais disons que ça ne sera clairement pas celui que je conseillerais en premier ! Et du coup, pour les amateurs du genre, vous me conseillez quoi comme prochain Stephen King ?

608 pages pour ce pavé du mois de juin du challenge “Un pavé par mois” du blog Des livres, des livres pour L’Institut de Stephen King.

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