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Gainsbourg poète majeur

by Allychachoo
gainsbourg poète majeur

Lundi soir, j’étais au théâtre du Rond-point pour assister à la représentation de Gainsbourg poète majeur, une lecture à trois voix par Jane Birkin, Michel Piccoli et Hervé Pierre d’une sélection d’oeuvres de Serge Gainsbourg. En tant que très grande fan devant l’éternel de Serge Gainsbourg, je ne pouvais absolument pas passer à côté de ce spectacle.

gainsbourg poète majeur

© leSoleil, mapresse.ca

Alors les protagonistes déjà. Michel Piccoli, acteur, producteur, réalisateur et scénariste à la longue carrière. Hervé Pierre, pensionnaire de la Comédie française. Et Jane Birkin, qu’on ne présente plus, muse absolue du grand génie Gainsbourg. 3 voix, 3 visions. Le choix des textes s’impose de lui-même entre les 3. Jane Birkin, la fragilité, la féminité, la fraîcheur. Hervé Pierre explore lui Gainsbarre, le provocateur, le libertin, une voix et une interprétation incroyable. Et Michel Piccoli, entre nostalgie et humour, qui a su révéler tout l’art du double sens de Gainsbourg. Leur voix et quasiment rien d’autre, une mise en scène très sobre, 3 tables, 3 chaises, place à la lecture.

Entendre les textes de Gainsbourg sans l’accompagnement musical habituel a été une vraie redécouverte. Tout juste quelques notes qui s’échappent d’un piano de temps à autre. Je me suis laissée prendre au jeu de voir sous un nouvel angle les paroles de Le velours des vierges, ou Les dessous chics. J’ai aimé entendre rire les gens sur 3 millions de Joconde ou L’hippopodame, des chansons peut être un peu moins connues mais qui me font toujours tellement marrer. J’ai eu la gorge serrée sur les incontournables La javanaise et La chanson de Prévert.

Je dois le dire : c’est avec beaucoup d’émotion que je me suis rendue au théâtre du Rond-point pour cette représentation de Gainsbourg poète majeur. J’ai toujours été très sensible aux mots, aux textes, et il y a des périodes de la vie où on est particulièrement réceptif à leur sens. Alors là, j’ai pleuré, j’ai souri, j’ai ri aussi parfois. Je me suis totalement laissée porter par la narration, par les mots. Un moment assez hors du temps.

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1 comment

Julien 11 décembre 2015 - 14 h 03 min

Gainsbourg ! Tu ne pouvais pas rater ça ! Je ne connaissais pas les trois millions de Joconde sur papier cul, mais voilà une chouette découverte ! Quant à l’Hippopodame, c’est aussi une de mes préférées avec la Javanaise !

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