Est-ce un concert ? Est-ce une pièce de théâtre ? Le Seul en scène de Stephan Eicher lors du Pink Paradize 2025 tient un peu des deux. Dans la veine des pièces de François Gremaud Phèdre !, Giselle… et Carmen., le chanteur fait un solo dans lequel il retrace son parcours, des années 1980 à aujourd’hui. À la manière d’un Mamma Mia ! minimaliste, il transforme sa discographie en BO de son existence.
Stephan Eicher, une découverte pour moi
Je dois dire que ce qui m’a motivé à aller voir ce Seul en scène de Stephan Eicher est surtout le nom de son metteur en scène, François Gremaud. Depuis plusieurs années, il est l’invité régulier du Théâtre de la Cité, et j’ai adoré chacun de ses spectacles. Quand j’ai vu dans la programmation 2025-2026 qu’il était de retour pour cette saison, je ne pouvais pas manquer l’occasion d’y retrouner. Cela a au moins été l’occasion de mieux découvrir Stephan Eicher, son compatriote suisse que je connaissais assez peu…
En vérité, je le connaissais finalement mieux la discographie d’Eicher que ce que j’aurai imaginé, car lorsqu’il a repris les principales chansons de sa carrière au cours du spectacle, je me suis rendu compte que j’en connaissais vraiment beaucoup. Et pas juste vaguement… En fait, je connaissais les paroles par cœur sans même les avoir apprises : Déjeuner en paix (of course !), Pas d’ami (nein nein nein), Des hauts, des bas, Combien de temps… Cela fait des décennies que le chanteur helvétique hante nos ondes radios sans que je m’en sois rendu compte. Et le plus étonnant, c’est que j’aime vraiment bien !
Le Pink Paradize continue
Le Seul en scène de Stephan Eicher a été un vrai succès. La salle du Théâtre de la Cité était comble et le public a été conquis, reprenant en chœur les refrains les plus emblématiques.
J’ai surtout aimé les passages plus théâtraux, où il nous a confié ses petites manies de compositeur : les positions au piano, la verveine réconfortante, la playlist de sa jeunesse (ou comment il a appris à aimer Lou Reed)… Comme chaque fois avec François Gremaud, le spectacle est fait de petits riens qui réconfortent, amusent, émeuvent.
Le Pink Paradize se poursuit cette semaine encore. Pour ma part, je serai au Cabaret La Barbichette le week-end prochain, qui s’annonce comme un temps fort du festival. Ce sera aussi l’occasion de revoir sur scène Carmen Maria Vega, une artiste que j’adore mais que l’on voit trop rarement dans nos parages.
Et vous, quels sont vos projets pour le Pink Paradize 2025 ?
Qui a écrit cet article ?
Faire la sieste sous les tropiques, parler littérature, théâtre et cinéma, écouter le craquement du glaçon plongé dans l'eau, frissonner avec Lovecraft, planifier des voyages en Italie... J'adore l'esprit rabelaisien, l'accent du sud-ouest et autres futilités de l'existence.