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Jean-François Zygel nous parle de son ami Beethoven

by Julien
Beethoven Zygel

Cette année, nous fêtons les 250 ans de la naissance de Beethoven. Il faut savoir que c’est le compositeur le plus joué chaque année dans le monde, alors Toulouse n’est pas en reste pour célébrer ce bel anniversaire. Ce soir, c’est Jean-François Zygel qui proposera à la Halle aux Grains une programmation très personnelle autour des musiques (connues et moins connues) de Beethoven avec quelques artistes invités. Par chance, nous avons pu déjà assister à ce programme hier soir grâce à l’association des Mécènes Aïda.

A l’occasion du 250e anniversaire de sa naissance, pénétrons dans l’atelier de Beethoven et découvrons son bric-à-brac quotidien : quelques sonatines, une jolie comtesse et sa mandoline, un piano de concert, d’étonnantes improvisations, quatre trombones solennels et émouvants pour une pièce de bord de tombe, une chanson irlandaise que reprendre Jacques Brel…

Une heure avec Jean-François Zygel : Mon ami Beethoven

Au programme, quelques improvisations…

Que serait un concert autour de Beethoven sans entendre les célèbres notes de la Lettre à Elise (qui en fait s’appelait Thérèse), les quatre premières notes de la 5e Symphonie, ou lOde à la Joie, célèbre hymne européen ? Zygel, seul à son piano, s’adonne à des variations improvisées autour de ces thèmes ultra-célèbres, version classique, romantique et jazz !

Edwin Crossley-Mercer et sa marmotte

Parmi les invités, un baryton-basse vient interpréter des chansons populaires (anglaises, irlandaises, écossaises, allemandes…) remaniées par Beethoven. Parmi elles, la complainte d’un garçon qui n’avait pas de plume sur son chapeau (vous apprécierez la métaphore phallique) et celle d’un voyageur qui vient mandier “avec [sa] marmotte, avec [sa] marmotte” (en français dans le texte, s’il-vous-plait).

Julien Martineau, Jean-François Zygel, Edwin Crossley-Mercer (Mon ami Beethoven)

Gratte, gratte sur ta mandoline mon petit… Julien Martineau !

Beethoven n’a pas seulement écrit pour piano. La mandoline est à l’honneur dans deux variations écrites pour des jeunes filles que le compositeur espérait séduire. Grâce aux explications éclairantes de Zygel, on comprend immédiatement pourquoi cet instrument est associé à la sérénade ! Et on se laisserait presque séduire !

Un bord de tombe aux trombones

Enfin, accompagné de quatre trombones, Zygel nous joue un morceau dit “de bord de tombe”, un genre proche de la marche funèbre. Je ne connaissais pas du tout ce morceau-là, mais je me suis dit que ce serait vraiment une belle musique pour un enterrement (ça tombe bien, c’est écrit pour ça) !

***

Bref, n’hésitez pas à aller à la Halle aux Grains pour fêter cet anniversaire ! Jean-François Zygel est le parfait pédagogue pour nous faire comprendre et apprécier à sa juste valeur la musique de son ami Beethoven !

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Faire la sieste sous les tropiques, parler littérature, théâtre et cinéma, écouter le craquement du glaçon plongé dans l'eau, frissonner avec Lovecraft, planifier des voyages en Italie... J'adore l'esprit rabelaisien, l'accent du sud-ouest et autres futilités de l'existence.

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