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Les doubles vies du chat de Schrödinger, une comédie poétique et drolatique au Théâtre du Pavé

by Julien
Les doubles vies du chat de Schrodinger

Ce soir et demain soir, Les Doubles vies du chat de Schrödinger est à l’affiche du Théâtre du Pavé. Nous avons eu la chance de voir cette pièce hier soir, comédie scientifique et poétique imaginée par Bénédicte Mayer.

Où est passé le chat de Schrödinger ?

Connaissez-vous l’expérience de pensée imaginée par le physicien Erwin Schrödinger, communément appelée « expérience du chat de Schrödinger » ? Prenez un chat, enfermez-le dans une boîte avec une fiole de poison mortel qui peut se briser ou ne pas se briser. Tant que vous n’avez pas rouvert la boîte, vous ne pouvez pas savoir si le chat est mort ou vivant. Statistiquement, le chat est considéré à la fois comme mort et vivant.

C’est cette étrange expérience de pensée que deux conférenciers un peu loufoques, sur le principe du spectacle de cabaret, se proposent de réaliser en direct sur la scène afin de nous faire comprendre les principes de base de la théorie quantique ! Tout un programme !

Les doubles vies du chat de Schrodinger

Muriel Benazeraf, au jeu et à la mise en scène, forme avec Alain Dumas un duo comique qui fonctionne à merveille. Sur un ton qui oscille entre théories sérieuses et digressions ironiques, ils parviennent à vulgariser l’un des chapitres les plus complexes de la pensée scientifique, auquel même Einstein s’est heurté. Tels deux électrons libres, ils nous entraînent dans leur grande illusion du réel.

Dans les pas de Wolfgang Pauli et Fernando Pessoa

J’ai particulièrement aimé la convocation de deux figures emblématiques du vingtième siècle pour nous guider dans le monde quantique de l’infiniment petit : le scientifique Wolfgang Pauli (pionnier de la physique quantique) et le poète Fernando Pessoa. Quel rapport entre les deux ? Une approche de la réalité extrêmement singulière qui bouleverse les représentations habituelles, l’un dans le domaine des sciences et l’autre en littérature.

Nous sommes faits de l’étoffe dont sont tissés les rêves, et notre vie si courte a pour frontière un sommeil.

Prospero dans La Tempête de William Shakespeare (1611)

Au final, qu’adviendra-t-il du chat de Schrödinger ? Le matou ressortira-t-il vivant de la boîte en peau de zèbre dans laquelle nos deux scientifiques improvisés l’ont enfermé ? Pour le savoir, il faudra vous rendre ce soir ou samedi à 20h30 au Théâtre du Pavé.

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Faire la sieste sous les tropiques, parler littérature, théâtre et cinéma, écouter le craquement du glaçon plongé dans l'eau, frissonner avec Lovecraft, planifier des voyages en Italie... J'adore l'esprit rabelaisien, l'accent du sud-ouest et autres futilités de l'existence.

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