Le Festival de Toulouse n’aurait pas pu trouver plus belle conclusion que ce vendredi au Théâtre de la Cité. Pour clôturer son édition 2025, c’est l’inclassable Arthur H qui est monté sur scène, accompagné par l’Orchestre de Chambre de Toulouse sous la direction de Julien Benichou. Un mariage inattendu entre chanson et musique symphonique, qui restera sans aucun doute dans toutes les mémoires.
L’univers onirique d’Arthur H revisité
Arthur H, reconnaissable à sa voix grave et à son écriture poétique, s’est associé à l’Orchestre de Chambre de Toulouse pour réinventer ses plus grands titres dans une version symphonique. Fidèle à son goût pour les ambiances rêveuses, il a proposé notamment une relecture envoûtante de La Chanson de Satie, chantée en duo avec la toulousaine Mafalda High. Un véritable moment suspendu !
Son morceau emblématique La boxeuse amoureuse était bien entendu au programme. Mais j’ai particulièrement aimé réentendre d’autres chansons comme L’Océan, l’épique Brigade légère et La Beauté de l’Amour. Les cordes scintillantes, les bois profonds et les cuivres majestueux de l’orchestre ont souligné la force narrative des textes, tandis que la sensibilité du chanteur a offert un écrin intime à cette déferlante orchestrale. Et quelle émotion d’entendre le public reprendre en chœur le refrain d’Avanti !
Quand l’orchestre dialogue avec la voix
Dirigé par Julien Benichou, l’Orchestre de Chambre de Toulouse a prouvé une fois de plus sa capacité à explorer de nouveaux territoires artistiques. Ce concert a surtout été l’occasion de refermer cette édition 2025 du Festival de Toulouse sur une note de poésie et de partage.
Entre découvertes musicales, propositions audacieuses et rendez-vous attendus, le Festival de Toulouse s’est illustré par sa richesse et sa diversité, à la rencontre de la musique classique et des artistes pop. Un éclectisme dont, vous le savez, on est particulièrement fan sur Culture déconfiture !
Avec Arthur H et l’Orchestre de Chambre de Toulouse, c’est une dernière page qui s’est écrite sous le signe de l’émotion collective, celle qui relie un artiste, ses musiciens et un public enchanté. Ce fut le véritable point d’orgue d’une programmation qui aura su bousculer les codes et célébrer, encore une fois, la musique dans toute sa splendeur. Vivement la prochaine édition !
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Faire la sieste sous les tropiques, parler littérature, théâtre et cinéma, écouter le craquement du glaçon plongé dans l'eau, frissonner avec Lovecraft, planifier des voyages en Italie... J'adore l'esprit rabelaisien, l'accent du sud-ouest et autres futilités de l'existence.