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Disco, I’m Coming Out : Quand la Philharmonie me fait danser (et réfléchir !)

by Allychachoo
expo Disco I'm coming out Philharmonie Paris

Je ne pouvais pas passer à côté de l’expo Disco, I’m coming out ! Vous savez à quel point j’ai adoré celle consacrée au métal l’année dernière. Donc bien évidemment, je voulais savoir ce que me réservait la Philharmonie de Paris avec cette édition consacrée à la musique disco.

Disco, I’m coming out : l’appel des projecteurs et des paillettes !

Bien sûr que je m’attendais à plonger directement dans un univers festif dès que j’ai posé le pied dans la première salle de cette expo Disco. Je savais à quoi m’attendre côté immersion, vu la claque phénoménale que je m’étais prise pour l’expo métal. Si l’effet de surprise était moindre cette fois pour moi, je peux vous dire que le ton est donné dès l’entrée.

Néon magenta, lamé argenté, boules à facettes scintillantes, distorsions hypnotiques. Tout y est pour nous embarquer dans la plus pure esthétique disco. Le tout accompagné d’une bande-son bien entendu parfaite, mixée par le DJ Dimitri from Paris. On veut danser directement. Et croyez moi, il vous sera très compliqué de faire cette exposition sans esquisser quelques pas de danse !

Au-delà du groove : le disco & les minorités

Bien entendu, la Philharmonie de Paris va bien au-delà de l’esthétique pour nous faire comprendre dans quelle réalité sociale et politique ce mouvement musical et culturel s’est développé. La musique disco est née aux États-Unis au début des années 1970. Elle s’impose dans le monde entier pour une grosse dizaine d’années seulement. Héritière de la soul, du gospel et du funk, la musique disco émerge par la volonté de labels comme la Motown. Le tout sous l’influence de mouvements activistes de la communauté noire. Des origines que je connaissais fort peu !

L’expo Disco, I’m coming out met également – forcément – en avant le lien très puissant avec les droits des minorités, notamment LGBTQ+. Est notamment exposé le premier drapeau arc-en-ciel de Gilbert Baker. De nombreuses photos mettent en valeur l’espace de la discothèque comme un espace de liberté pour les minorités. J’ai trouvé cela d’ailleurs particulièrement intéressant ! N’ayant jamais été une grande clubbeuse je n’avais absolument pas en tête cette dimension et cela m’a fait réfléchir. Entre la musique, la danse, l’esthétique… C’est vraiment cet aspect libération et réinvention qu’on comprend à travers les différents espaces de l’exposition. Une musique festive et engagée qui met à l’honneur l’affirmation de l’individu.

Mes coups de cœur à paillettes

Entre œuvres d’art, costumes de scène, archives audiovisuelles, instruments, photographies et créations de designers, difficile de vous faire une sélection tellement cette expo Disco, I’m coming out est avant tout une œuvre globale ! J’ai beaucoup aimé l’espace consacré aux divas du disco, avec Gloria Gaynor, Diana Ross, Donna Summer, Candi Staton… J’ai adoré aussi toutes les photographies autour des discothèques. L’univers des scènes de piste de danse réunissant minorités et classes sociales dans une fulgurance hédoniste. Et surtout les devantures incroyables de discothèques abandonnées prises par François Prost.

Bon et puis, est-ce que j’ai été ravie de voir la scène mythique de John Travolta dans La fièvre du samedi soir ? Bien entendu. Mais mieux. N’ais-je pas poussé un glapissement de souris surexcitée en voyant qu’était présentée la combinaison en lamé de Loris Azzaro que Sheila portait dans le clip Spacer ? Ouiiii bien sûr ! Iconique. D’une manière générale, tous les costumes m’ont tapé dans l’œil. Surtout ceux portés par Sylvester James des Coquettes. L’héritage disco est d’ailleurs mis à l’honneur sur ce sujet, avec les sublimes récents costumes de scène de Clara Luciani (ce costume coeur à paillettes incroyable de Gucci) et Juliette Armanet. Et l’espace finale et sa playlist endiablée vous prouveront que l’influence disco continue à nous faire danser !


Vous l’aurez compris, cette expo Disco, I’m coming out, c’est un grand oui pour moi. Certes, le genre musical me parlait un peu moins que le métal, donc elle est un tout petit poil en dessous pour moi. Mais c’est à voir !

Jusqu’au 17 août à la Philharmonie de Paris

Et vous, votre image du disco ? Partagez vos pensées en commentaires !

Qui a écrit cet article ?

Le nez dans les bouquins, le cœur dans les musées, les jambes à l'assaut du patrimoine et l'esprit en voyage ! Je partage avec vous mes découvertes culturelles du moment, diverses et variées, sans prise de tête. Éclectisme, je crie ton nom !
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