C’était un week-end swiftie. Après avoir écouté de nombreuses fois The life of a showgirl, je suis allée également au cinéma pour assister à The official release party of a showgirl. J’avais regretté de ne pas m’être rendu dans les salles obscures pour le Eras tour, donc cette fois je voulais être de la partie !
The official release party of a showgirl : une plongée dans l’album
Mais c’est quoi ça The official release party of a showgirl, que les plus cinéphiles d’entre vous ont peut-être furtivement vu apparaître le week-end dernier dans quelques cinémas ? Il s’agit d’une projection événementielle conçue pour accompagner la sortie du dernier album de Taylor Swift, The life of a showgirl. Il n’était d’ailleurs visible que samedi et dimanche, c’est vous dire !
Au programme : avant tout la découverte en avant-première du clip triomphal The fate of Ophelia. Puis, les paroles (édulcorées…) de chaque chanson de l’album défilent, précédée par une introduction de Taylor Swift. Quelques minutes avant chaque piste où elle me donne le contexte de création, la petite anecdote intime qui donne du sens au morceau. Le tout entrecoupé d’aller-retour sur le making-off du fameux clip, où l’on découvre la chanteuse ultra impliquée dans la conception de son univers visuel.
Au-delà de la leçon de marketing, la communauté des Swifties
Bien sûr que je suis allée voir The release party of a showgirl en sachant que c’était une opération marketing. C’est un film dispensable, même pas un documentaire, qui est du fan service évident. Si le clip de The fate of Ophelia est absolument incroyable, les visuels qui accompagnent ensuite les paroles sont anecdotiques. Et même moi qui adore lire les paroles, c’est un peu décevant de voir que le moindre mot “Explicit” est remplacé…
Mais qu’est-ce que je suis venue chercher au cinéma alors ? L’expérience avant tout. C’est le partage qui prend le dessus, et c’est ce qui rend l’événement intéressant. J’y suis allée seule, mais je n’ai pas passé une minute en solitaire. Car dans la salle, c’était une communion. J’ai échangé des friendship bracelets avec des inconnus. Nous avons parlé de nos chansons préférées. Je me suis trémoussée sur mon siège en harmonie avec mon voisin que je ne connaissais pas cinq minutes avant. Ces connivences créent une bulle qui va bien au-delà de la musique elle-même. Oui, c’est marketing, mais ça génère une proximité et une sentiment d’appartenance assez fort. Ce n’est pas juste un album, c’est un événement qui rassemble.
Rien de fou pour The official release party of a showgirl, certainement. Mais décidément, ces petites bulles hors du quotidien que Taylor Swift arrive à créer chez des milliers de fans… c’est quand même un moment fort de la Pop culture !
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