Home À visiter « S’éclairer sans fin » : Edi Dubien s’expose au Musée de la Chasse et de la Nature

« S’éclairer sans fin » : Edi Dubien s’expose au Musée de la Chasse et de la Nature

by Allychachoo
Edi Dubien

Je suis allée voir S’éclairer sans fin au Musée de la Chasse et de la Nature sans avoir aucune connaissance du travail d’Edi Dubien. Une idée d’une copine, qui en avait entendu parler, et quelle belle découverte !

Edi Dubien, dialogue intime entre l’humain et le sauvage

Un renard juché sur des talons hauts, un jeune homme papillon montant un cheval, une tête d’ours sur un buffet, un petit garçon qui crache un écureuil… A peine entré dans l’espace d’exposition, le travail d’Edi Dubien dégage une atmosphère bien particulière. Difficile de ne pas être happé par son travail. C’est vraiment ce que j’ai ressenti en pénétrant dans la première salle de cette exposition “S’éclairer sans fin”.

A travers le mur d’œuvres qui nous fait face, on contemple un véritable dialogue entre l’humain et le sauvage. Le tout fait écho au papier peint, créé par l’artiste lui-même. Un univers total qui nous embarque immédiatement ! Edi Dubien explore la thématique d’une enfance vulnérable. Une mise en parallèle avec une nature à la fois puissante et douce. Les figures androgynes qu’il met en scène trouvent comme un support émotionnel dans la représentation animale.

Une œuvre douce et multifacettes

Ce qui m’a beaucoup plus dans cette exposition “S’éclairer sans fin”, c’est clairement l’éclectisme du travail d’Edi Dubien. Beaucoup de dessins oui, au crayon ou à l’aquarelle, mais pas que. Il est vrai que la peinture monumentale qui nous accueille ne m’a pas attiré plus que ça. Mais j’ai été complètement interloquée par la grande sculpture qui est au centre de la salle, Traverser le temps. Imaginez donc une grande barque blanche. A son bord, un petit garçon pleure des litres de larmes bleues sur un petit dinosaure et des animaux. Stupéfiant et fascinant.

Et tout au long du parcours de cet étonnant musée de la Nature & de la Chasse, il a saupoudré sa douceur et sa fantaisie sur des pièces du musée. Une confrontation qui interroge sur la nature du lieu (nous sommes quand même au musée de la chasse !), et aborde parfois l’idée de transformation. J’ai beaucoup aimé Je serai le plus beau pour aller danser, un sanglier avec son adorable petit tutu rose en tulle. On trouve en effet une dimension presque sensorielle dans ces installations, qui enrichit considérablement la compréhension de son travail.

Edi Dubien

L’exposition “S’éclairer sans fin” est un succès et a été prolongée jusqu’au 17 août !

Si vous en avez l’occasion, allez vraiment découvrir le travail d’Edi Dubien au Musée de la Chasse et de la Nature.

Et si vous souhaitez en savoir plus, je vous recommande chaudement l’écoute de ce podcast de France Inter, où Edi Dubien échange avec Eva Bester dans La 20e heure.

Qui a écrit cet article ?

Le nez dans les bouquins, le cœur dans les musées, les jambes à l'assaut du patrimoine et l'esprit en voyage ! Je partage avec vous mes découvertes culturelles du moment, diverses et variées, sans prise de tête. Éclectisme, je crie ton nom !
Serial blogueuse, retrouvez moi aussi sur mes blogs famille & lifestyle, Famille en chantier et Line&Color

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