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Adieu les cons

by Julien
Adieu les cons dupontel avis critique

Hier soir, c’était la première fois que je retournais au cinéma en 2020… Mais pour voir un film extraordinaire ! C’est clair que si je ne dois pas revoir d’autre film d’ici la fin de l’année, je suis heureux que le seul qui m’ait été donné de voir en 2020 soit Adieu les cons d’Albert Dupontel, qui signe un nouveau chef-d’œuvre ! Après le drôlissime Neuf mois ferme et l’adaptation très réussie d’Au revoir là-haut, Dupontel revient avec une comédie très poétique pour laquelle il a convié Virginie Efira à qui l’on doit une prestation digne d’un César ou d’une Palme d’or.

Le film met en scène un trio complètement inattendu et foutraque : Suze Trappet (Virginie Efira, donc), 43 ans, gravement malade, qui part à la recherche de l’enfant qu’elle a dû abandonner 28 ans plus tôt ; JB (Albert Dupontel himself), informaticien quinquagénaire de génie mais en plein burn-out ; et M. Blin (Nicolas Marié), un archiviste aveugle et doux-dingue. A priori, ces trois-là n’auraient jamais dû se croiser, mais suite à un malheureux concours de circonstance, les voilà liés les uns aux autres et traqués par la police.

Pour JB, Suze et M. Blin, c’est une aventure inattendue qui commence (Adieu les cons)

Pour donner corps à son histoire, Dupontel a fait appel à une ribambelle de comédiens de haute volée : le toujours touchant Jackie Berroyer, le lunaire Bastien Ughetto (que l’on avait adoré dans la série L’effondrement) mais aussi le beaucoup moins attendu Terry Gilliam qui fait une brève apparition en guise de clin d’œil aux Monty Python, dont l’humour parfois potache a forcément inspiré Albert Dupontel tout au long de sa carrière.

Le film est sans cesse sur la corde raide, prêt à basculer dans le mélo ou dans la comédie la plus grotesque. Quel talent de faire tenir ce récit en équilibre entre ces deux émotions, sans jamais tomber totalement dans l’un ou l’autre, et parfois même au sein d’une même scène. Une chose et sûre : c’est un film ou l’on pleure… de rire ou de tristesse, mais on pleure !

Tout commence par un gros trou !

C’est dingue de se dire que je n’ai pas trouvé d’autre occasion de voir un film depuis le mois de décembre 2019, alors qu’il fut un temps j’avais coutume d’aller voir 2 à 3 films par semaine. En tous cas, Adieu les cons est le film idéal pour reprendre nos bonnes vieilles habitudes de cinéphiles.

Et vous, quel(s) film(s) êtes-vous allés voir en 2020 ?

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Faire la sieste sous les tropiques, parler littérature, théâtre et cinéma, écouter le craquement du glaçon plongé dans l'eau, frissonner avec Lovecraft, planifier des voyages en Italie... J'adore l'esprit rabelaisien, l'accent du sud-ouest et autres futilités de l'existence.

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5 comments

Nadine 28 octobre 2020 - 14 h 46 min

Avec ce descriptif tu nous donnes tres envie d’aller voir “adieu les cons” ,Dupontel peut jouer dans tous les registres

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Julien 28 octobre 2020 - 16 h 07 min

Oui, il n’y pas eu beaucoup de sorties cette année, mais Adieu les cons est clairement LE film de 2020 !

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Allychachoo 31 octobre 2020 - 20 h 29 min

Clairement j’aurais aimé le voir…

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Julien 1 novembre 2020 - 9 h 01 min

La fenêtre de tir pour aller au cinéma était courte malheureusement 🙁

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