Depuis quelques semaine, je me suis mis aux séries Netflix. Habituellement, c’est Allychachoo la « madame séries » de Culture déconfiture, mais ce mois-ci, c’est moi qui m’y colle. Et la petite pépite que j’ai aimée dernièrement, c’est Cassandra. Cette mini-série de six épisodes s’impose d’entrée comme un thriller de science-fiction captivant : une famille emménage dans la première maison connectée d’Allemagne, laissée à l’abandon depuis cinquante ans, et réveille une intelligence artificielle au charme rétro… et aux intentions troubles. Dès le pilote, l’atmosphère installe un huis-clos oppressant, où la domotique devient le danger principal.
Cassandra : un ton à la Black Mirror, mais version allemande
Ce que j’ai aimé dans Cassandra pour commencer, c’est que ce n’est pas une série à rallonges qui appelle une suite. Il n’y a qu’une saison et il n’y en aura pas d’autre. En six épisodes, tout est dit. Et ça, c’est ce que je préfère.
Ce que j’ai également trouvé très réussi, c’est le ton de cette mini-série, façon Black Mirror remixé dans une esthétique 70’s saisissante. Chanté par l’IA chaque matin, la chanson Guten Morgen Sonnenschein de Nana Mouskouri se métamorphose en rituel angoissant… Personnellement, je n’entendrai plus jamais cette chanson de la même façon (celles et ceux qui ont vu la série comprendront de quoi je parle) !
Évidemment, le thème de l’IA qui joue un double-jeu rappelle le logiciel HAL 9000 du film 2001, l’Odyssée de l’espace. D’ailleurs, lui aussi chantait un vieux standard de manière angoissante… Mais Cassandra a ceci d’encore plus terrifiant qu’on est dans une réalité quotidienne et pas dans un vaisseau spatial du futur.
Un casting et une réalisation maîtrisés
Le rôle de l’IA est confié à Lavinia Wilson (voix et visage) que j’ai trouvée très bonne dans son rôle ambivalant. Le traitement visuel de la série est particulièrement soigné : ambiance rétro-futuriste, montage tendu et angoissant qui crée une véritable tension psychologique.
Le scénario explore subtilement notre dépendance aux IA et l’anthropomorphisme qui en découle. Pour moi qui suis souvent sceptique avec les séries Netflix (que je trouve régulièrement surcotées), Cassandra est une réussite en format court : casting solide, ambiance vintage, montée du suspense et questionnements intelligents. Alors forcément, je recommande !
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Faire la sieste sous les tropiques, parler littérature, théâtre et cinéma, écouter le craquement du glaçon plongé dans l'eau, frissonner avec Lovecraft, planifier des voyages en Italie... J'adore l'esprit rabelaisien, l'accent du sud-ouest et autres futilités de l'existence.
1 comment
Tout à fait ton style cette série ! Ce que tu en racontes m’intrigues beaucoup en tout cas. C’est vrai que les mini-séries c’est un format tout à fait agréable, on garde une vraie cohérence dans l’histoire.