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J’ai testé une croisière Rivages du Monde à bord du World Explorer

by Julien
World Explorer

Il y a quelques années, je vous avais parlé ici-même d’une croisière Costa : j’avais embarqué sur le Diadema et vous avais fait part de ce que la compagnie italienne offrait en terme de services, de gastronomie et de spectacles à bord de ce géant des mers. Mais le mois dernier, j’ai testé un tout autre type de croisière à bord du World Explorer et j’ai ainsi pu découvrir ce que proposait Rivages du Monde en matière de voyage sur l’eau.

Vaisseau plus petit, standing plus élevé… Retour sur une croisière haut de gamme à la française.

Rivages du Monde, de Bordeaux à Saint-Malo à bord du World Explorer

Le World Explorer a vu le monde en août 2019. Équipé des technologies les plus modernes, ce magnifique yacht d’expédition offre des conditions de navigation optimales. Aussi respectueux de l’environnement que puisse l’être ce type de navire (ne nous leurrons pas, le yachting n’est pas une activité écologique), ce bateau à taille humaine est idéal pour partir en croisière. Comparé aux 14 étages du Costa Diadema (qui pouvait transporter 5 000 passagers), le World Explorer n’a une capacité que de 180 passagers et 125 membres d’équipage. Autant dire qu’on baigne dans une ambiance cosy et conviviale. On est aux antipodes du bateau de tourisme de masse.

World Explorer
Comparé aux géants du secteur comme MSC, le World Explorer (au premier plan) semble bien minuscule

J’ai embarqué à Bordeaux à bord de ce magnifique navire et suis parti pour 4 jours sur l’Océan Atlantique. Au programme, quelques excursions à La Rochelle, Belle-Île-en-Mer, Concarneau & Saint-Malo. Il ne s’agissait-là que d’une petite croisière sur les côtes française, mais le World Explorer peut également naviguer sur d’autres océans et effectuer des expéditions plus ambitieuses jusqu’au Groenland, au Spitzberg ou bien en Patagonie (entre autres).

Ce que j’aime dans ce type de croisière, c’est que c’est comme un hôtel de grand standing sur l’eau. Vous dînez, vous dormez… et hop ! Vous êtes déjà à quai dans une autre ville à des centaines de kilomètres. Vous ne perdez jamais de temps, vous êtes toujours soit en excursion, soit en mouvement. Un mode de voyage idéal pour tous ceux qui n’aiment pas s’enquiller de trop longues heures de route !

Les équipements et services à bord

Forcément, qui dit petit navire dit moins de loisirs à bord. Pour rappel, il y avait au bord du Costa Diadema des dizaines de restaurants, un casino, un cinéma 4D, une boîte de nuit, plusieurs piscines, un théâtre de 3 étages, une galerie marchande et j’en passe… Forcément, le petit World Explorer ne peut pas rivaliser. Mais en même temps, ce n’est ni sa vocation ni le même type de clientèle.

On retrouve néanmoins à bord une piscine et un bain à bulles (à ciel ouvert) ainsi qu’une petite salle de sport et un spa avec son sauna et ses services de massage. De taille modeste, un auditorium permet d’accueillir les conférences de spécialistes qui offrent des moments d’échanges privilégiés pour découvrir les pays visités dans les meilleures conditions.

World Explorer
Piscines et bains à bulles sur le pont du World Explorer

Le bateau possède également plusieurs salons, dont mon préféré : le Salon Observation avec ses grandes baies vitrées qui offrent une vue panoramique magnifique. Dès que le bateau était en mouvement, j’adorais m’y réfugier pour boire un verre, rêvasser et bouquiner.

Les cabines sont quant à elles très agréables. La plupart possède son propre balcon – ou au moins une large vue sur l’extérieur – et est d’une superficie correcte. Par exemple, la cabine Deluxe Balcon que j’ai occupée avait une superficie 20 m² et un balcon de 5 m² (il s’agit d’une catégorie 4-5 sur 9).

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Le Salon Observation (à gauche) et la cabine Deluxe Balcon (à droite) du World Explorer

Conférences et gastronomie

Lors de ma croisière, le conférencier à bord était Olivier Mignon, ancien élève de l’École du Louvre et guide-conférencier du centre des monuments nationaux. Incollable sur la Bretagne, son histoire et ses anecdotes, il a été le guide idéal pour découvrir la côte atlantique.

Mais bien sûr, que serait une croisière sans sa gastronomie ? Nous avons eu le privilège d’avoir à bord du bateau la cheffe deux étoiles Stéphanie Le Quellec, qui a concocté pour nous un dîner de gala très fin ! Une vraie gageure pour elle, qui est habituée aux petites tables dans son propre restaurant et qui a dû pour l’occasion cuisiner pour plus de 150 passagers (mes papilles s’en souviennent encore). C’est désormais elle qui signera les menus des prochaines expéditions du World Explorer.

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Le World Explorer accueillait Stéphanie Le Quellec** dans ses cuisines

Les animations à bord du World Explorer

Chaque soir, alors que le bateau appareillait vers une nouvelle destination, nous avions droit à un petit concert au Salon Explorer par l’Acoustic Standards. Ce trio jazz nous a ainsi proposé des soirées sous le signe de Duke Ellington, Nat King Cole ou encore Franck Sinatra.

Romain Vuillemin Thomas Huertas
Romain Vuillemin, guitariste et chanteur de l’Acoustic Standards (à gauche) et Thomas Huertas, directeur de croisière et baryton (à droite)

Mais la soirée la plus inattendue et la plus originale de ce voyage, ce fut celle où le directeur de croisière Thomas Huertas nous a offert un concert lyrique très impressionnant. Polyglotte, sympathique et professionnel, ce directeur est un homme qui a plus d’une corde à son arc ! Il est notamment un talentueux chanteur baryton qui a repris avec brio les plus grands airs de la musique classique écrits pour sa tessiture. C’est sans aucun doute le concert qui a eu le plus de succès parmi tous ceux auxquels j’ai assisté pendant cette croisière (même si pour ma part, j’ai trouvé que l’Acoustic Standards n’a pas démérité).

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Le World Explorer sillonne le monde entier

Bref, le bilan de cette croisière Rivages du Monde est clairement positif. Pas de doute, j’embarquerai de nouveau avec grand plaisir dès que l’occasion se représentera. Et vous, vous avez déjà testé des croisières fluviales ou maritimes ?

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Faire la sieste sous les tropiques, parler littérature, théâtre et cinéma, écouter le craquement du glaçon plongé dans l'eau, frissonner avec Lovecraft, planifier des voyages en Italie... J'adore l'esprit rabelaisien, l'accent du sud-ouest et autres futilités de l'existence.

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2 comments

VICTOR 30 janvier 2024 - 13 h 21 min

L’avis de quelqu’un qui aime l’accent du sud-ouest ne peut être que bon !!!

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Julien 30 janvier 2024 - 14 h 20 min

Eh eh 😉 Merci pour votre confiance !

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