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L’outsider, Stephen King [CRITIQUE]

by Allychachoo
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On continue encore et toujours avec du King ici, clairement je ne me lasse pas de découvrir encore et toujours des œuvres de cet auteur. Avec L’outsider de Stephen King, je suis une nouvelle fois à la page : L’Institut est paru en 2020, et L’outsider l’année juste avant en 2019. Nouvelle plongée dans l’univers de cet écrivain que j’aime beaucoup donc, qu’est ce que ça donne ?

La lecture du 4ème de couverture de L’outsider m’a beaucoup surprise. Vous y trouverez les détails du début d’une enquête sordide : le corps d’un jeune garçon d’une dizaine d’années a été retrouvé dans le parc d’une petite ville, atrocement mutilé. Le suspect est vite désigné, il s’agit d’un honnête citoyen de Flint City, Terry Maitland, professeur d’anglais et entraîneur de l’équipe de base-ball. Un brave type au-dessus de tout soupçon comme on dit. Sauf que tout l’accuse. Bref, un pitch de thriller classique, qui ne colle pas complètement à l’univers de Stephen King n’est-ce pas ? Oui mais figurez-vous que Terry, que tout accuse, a aussi un alibi absolument irréfutable. Du thriller pas aussi simple que ça donc…

Je dois vous dire que j’ai été un peu déstabilisée par l’approche aussi “classique” de L’outsider, qui se présente vraiment comme un polar comme j’en ai beaucoup lu. Avec une histoire assez atroce certes, même carrément sordide, mais enfin on suit le classique schéma de l’enquête avec un flic forcément un peu trop impliqué émotionnellement, la petite ville tranquille qui se retourne comme un seul homme contre un citoyen respecté à base de “on n’aurait jamais cru ça de lui”, la famille et l’avocat qui veulent se battre contre l’évidence… Le tout couplé à ce style contemporain beaucoup plus simple et “lisse” que celui qu’il peut avoir dans ses romans plus anciens, cela m’a fait une drôle d’impression. J’étais pourtant accrochée à l’avancée de cette enquête, à me demander comment cela pouvait finir entre l’avalanche de preuves accablantes de culpabilité et celles toutes aussi “accablantes” (si on peut le dire) d’innocence… Et vu que je n’étais qu’à la moitié de l’histoire je me demandais bien comment les choses pouvaient tourner…

C’est donc progressivement que Stephen King introduit dans cette histoire sa patte “King”… Sans qu’on la voir venir, elle s’impose et on se rend compte que tout était déjà dit l’air de rien sur ce fameux quatrième de couverture… Je ne veux pas trop vous en dire pour ne pas vous spoiler, mais les amateurs de l’auteur ne seront – finalement – pas surpris du tour que prend l’histoire. Progressivement l’histoire perd son côté manichéen pour s’orienter dans une autre direction, et on se rend compte du pourquoi du comment du côté “impossible” de cette enquête. Bref, L’outsider, s’il ne rentre pas dans mes préférences du maître, est un livre qu’on a du mal à lâcher avant la fin. Je ne peux que m’incliner devant le talent de Stephen King et vous le recommander !


576 pages pour L’Outsider, qui est donc mon pavé du mois de juillet pour le challenge “Un pavé par mois” du blog Des livres, des livres !

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